Tribunes

Les autos tamponnantes
Les Français ont bien de la chance : ils n’ont pas de mémoire. Doivent-ils ce bonheur à l’Éducation nationale pour qui la mémoire est l’apanage des imbéciles ?
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Les Français ont bien de la chance : ils n’ont pas de mémoire. Doivent-ils ce bonheur à l’Éducation nationale pour qui la mémoire est l’apanage des imbéciles ?
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L’homme qui dirige la France, ou qui croit la diriger, avec un sentiment de puissance exagéré qui ne correspond plus à la réalité d’aujourd’hui, et encore moins après les élections européennes qui le sanctionnent si gravement et, pour ainsi dire, presque totalement, comme un plébiscite de rejet, peut encore, et malheureusement, pendant les trois ans qui lui restent de présidence, causer d’autant plus de dégâts qu’il se sent pressé, voire acculé par le temps, et qu’il cherche le débouché d’un nouveau statut qui lui permette, après les échéances électorales et la fin de son mandat en 2027, de conserver un rôle prépondérant dans des structures politiques et économiques du plus haut niveau.
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« Parler de l’Europe, c’est parler de la France ». Telle fut la formule d’exorde de Macron le jeudi 25 avril dernier, avant d’entamer un long discours de près de deux heures dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne, où il avait convié le gratin de la Macronie et de la politique, les institutionnels de haute volée et les ambassadeurs et attachés culturels.
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Dites-moi, cher ami, vous en faites une drôle de tête, ce matin, que se passe-t-il donc ?
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Ça se sait et ça se dit de plus en plus ; et pas seulement dans les cercles habituels des milieux catalogués si facilement par l’information officielle comme de droite et d’extrême droite. Les gens ne sont plus dupes de Macron, de son personnage en toute occasion surjoué, de sa faconde incontinente et par moment délirante, de ses jugements autant péremptoires que contradictoires, de ses manœuvres et contre-manœuvres continuelles, de ses solutions-miracles aussi répétitives qu’évanescentes.
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Le président parle. Il nous a abreuvés de ses flots de paroles pendant deux heures et demie au début de cette année 2024. Il était content de lui selon son habitude. Très content. Il nous a expliqué qu’en sept années consécutives de magistrature suprême, il n’avait pris que de bonnes décisions.
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Il était une fois… En ce temps-là, celui qui exerçait la fonction de chef de l’État en France, était un homme calme et mesuré, plein en toute circonstance d’une dignité souveraine. Grave quand il assumait ce qu’il considérait comme son devoir d’état, enjoué et amène dans la vie courante, sans jamais rien d’excité ni de précipité.
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Ce fut l’idée phare de Samuel Huntington, le penseur politique américain ; elle revient en force dans les discussions ; selon cette théorie, les grands conflits planétaires tirent leur origine du heurt des civilisations, mot pris au sens de combinaisons étroites de culture et de religion ; et ces ébranlements, qui évoquent la tectonique des plaques, sont à la mesure de la grandeur et de l’antiquité de ces civilisations, ainsi que de leurs dynamismes respectifs.
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Il y en a qui ne sont pas marrants avec les chiffres. Dès qu’ils ont des chiffres, ils prennent des têtes de constipés, c’est clos, définitif et, lâchons le mot : scientifique. Les chiffres ont parlé : ferme ta gueule. Les chiffres ont tout dit, ils ont toudis tout dit comme on dit chez mi.
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La tragique violence du monde nous surprend toujours ; elle a même trompé la vigilance des champions du renseignement que sont les Israéliens ; la haine de leurs ennemis s’est armée de patience et d’ingéniosité ; ils ont su pratiquer en virtuoses la stratégie de la déception, au moyen de manœuvres préparatoires minutieuses, pour, au moment choisi, lancer une attaque asymétrique d’une violence inouïe, coordonnée, implacable.
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François Rabelais, curé de Meudon, alias Alcofribas Nasier, raconte que le juge Bridoye établissait ses sentences en jetant des dés. C’était un bon juge, un juge impartial.
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Patrick Buisson continue de passer au peigne fin le basculement sociétal des années 60. Après La fin d’un monde, il revient cette année sur cette période charnière avec Décadanse.