Civilisation

Sept ans de réflexion
Comment traiter un sujet scabreux (le démon de midi masculin que taraude un irrépressible désir sexuel) sur un mode qui ne soit ni vulgaire, ni racoleur, sans sombrer, non plus, dans le pathos moralisateur ?
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Comment traiter un sujet scabreux (le démon de midi masculin que taraude un irrépressible désir sexuel) sur un mode qui ne soit ni vulgaire, ni racoleur, sans sombrer, non plus, dans le pathos moralisateur ?
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Voilà un western qui donne matière à réflexion sans pour autant sacrifier la loi du genre grâce à une action fluide, un rythme soutenu et un scénario intelligent – signé, ici, par Samuel Fuller, le réalisateur –, le tout cadré dans les somptueux paysages arides du plateau du Colorado – dont les vastes étendues sont parfaitement rendues par le format RKO-Scope (concurrent du Cinémascope) qui occupe tout l’écran, sans oublier un Technicolor de toute beauté accentuant l’aspect grandiose de l’ensemble, notamment lors de l’assaut final des Sioux contre le fort militaire.
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Lorsqu’on évoque les mythiques studios britanniques de la Hammer, c’est généralement pour ne retenir qu’un répertoire fourni de films d’horreurs ou fantastiques, de qualités inégales mais désormais inscrits, par certains cinéphiles avertis, au rang de films « cultes », eu égard, précisément, à leur provenance et, surtout, à un exceptionnel savoir-faire scénaristique et esthétique.
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Ils ont nom Friedrich Wilhelm Murnau, Paul Wegener, Arnold Fanck, Georg Wilhelm Pabst, Robert Wiene, Fritz Lang, Hans Steinhoff ou encore Rainer Werner Fassbinder, Wim Wenders, Harald Reinl, Werner Herzog et Volker Schlöndorff et mille autres, grands et petits maîtres du cinéma allemand qui mériteraient tout autant d’être cités.
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« Profession ? -– Propriétaire. -– C’est pas une profession. -– Pour moi, si. – Mais je suis son père. J’ai le droit de savoir. -– Moi, je suis son grand-père et vous n’avez aucun droit. Je tiens le domaine de mon père qui le tenait du sien ; c’est une tradition. Alors, allez vous coucher et éteignez la lumière » ; « si vous en avez marre, comme vous dites, vous n’avez qu’à foutre le camp. Ici, vous êtes le mari de ma fille, et rien de plus » ; « on fait pas les beaux-arts quand on sait qu’on aura des terres à gérer et à défendre » ; « le monde a changé, tu sais… -– Eh ben, pas moi ».
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La gauche s’est déchaînée contre ce film en en critiquant méthodiquement tous ses aspects : mal pensé, mal joué, mal filmé, mal financé, mensonger, Vaincre ou mourir est-il vraiment un condensé d’infamie ou le révélateur du fanatisme rance des républicains nostalgiques de la Terreur ?
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Bienheureux Américains de trouver dans leur panthéon cinématographique des John Ford, des Raoul Walch, des King Vidor, des Anthony Mann et autres Cecil B. De Mille ou Robert Siodmack.
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Sous son propre label Piano 21, le pianiste franco-chypriote Cyprien Katsaris redonne ses lettres de noblesse à l’art parfois dénigré de la transcription et revisite ainsi en les sublimant quelques chefs-d’œuvre de Camille Saint-Saëns (1835-1921).
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Les guerres de Vendée n’ont guère été traitées au cinéma, tout comme la Révolution française vue sous le prisme de ses opposants. Vaincre ou mourir constitue bien une première pour cette résistance armée à la Révolution, largement ignorée du grand public.
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À l’heure où, avec componction, certain député en mal de notoriété agite la muleta sur les dangers de la corrida, est-il temps de voir ou de revoir Blood and Sand, magnifique chef-d’œuvre tourné en 1941 par Rouben Mamoulian, en somptueux technicolor.
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Voilà un film qui n’a rien perdu de son actualité, quand bien même les moins de trente ou quarante ans auraient-ils perdu jusqu’aux souvenirs de la confection d’un journal sur le marbre et dans l’urgence, sans parler de l’odeur des encres maculant les plombs ou du tintamarre des rotatives aux cadences étourdissantes.
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Jack Lee Thompson sans doute livre avec ce film son chef-d’œuvre définitif, auquel on adjoindra, dans un tout autre genre, Les Canons de Navarone, réalisé l’année précédente.