« Si le Christ n’était pas Dieu, je ne serais pas croyant ». Voilà un genre de formule à la Zanotti-Sorkine. C’est un recueil de citations, d’aphorismes, de maximes, de pensées, d’anecdotes aussi, dont la leçon percute tous les faux-semblants, les apparences mondaines, les morales prétentieuses qui s’accordent la facilité de la bien-pensance.

Lettres à Juan Bautista (vingt ans après) est un nouvel opus de l’autofiction sans fin que constitue, aux marges de la prose et de la poésie, le travail d’écrivain d’Yves Charnet. Ce qu’il nomme son « chantier lyrique ».

Fabrice Hadjadj qualifie cette écologie de tragique. Il l’oppose ainsi à l’écologie des écologistes politico-progressistes qui prétendent à leur façon sauver la planète et garantir l’avenir de l’humanité, au nom d’une notion du bonheur qui n’existe nulle part.

Un entretien avec Brigitte Fossey, marraine du festival Sacrée parole paroles, sacrées paroles.

Voilà un de ces essais délicieux auxquels Les Belles Lettres nous ont habitués. Ici, il s’agit de parcourir l’Odyssée comme on se promène dans un jardin en herborisant. Exercice non pas réducteur mais éclairant.

Les années 1950 furent, pour le cinéma américain, un indéniable âge d’or, dans le domaine du western comme dans celui du film noir. S’agissant de ce genre, la décennie quarante poussait inexorablement ses feux dans celle qui lui succédait.

« Une page venait de se tourner, celle d’une histoire à ne lire hélas qu’une fois. Il me restait à finir d’écrire la mienne, dont j’avais conscience qu’il n’y avait plus tant de feuillets à remplir ».

Le Point aveugle est le troisième roman de Franck Thomas. Il plonge cette fois le lecteur dans un univers fascinant et troublant, un monde idéal où règne une étrange indifférence envers une jeune fille au centre de l’intrigue.

Comme le remarquait Péguy, « on est toujours loin du général ».

Ne plus écrire, se répéter à l’envi, ou trouver des sources d’inspirations différentes, telles sont les questions auxquelles se confronte Tanguy Viel dans ce nouvel opus qui, telle une césure dans la longue lignée de ses précédents romans, donne une nouvelle coloration à son œuvre.

Adaptation et mise en scène Marion Bierry. Avec Alexandre Bierry, Benjamin Boyer, Anne-Sophie Nallino, Mathilde Rey…

Témoignage recueilli et interprété par Philippe Catoire.