Certains auteurs n’existent plus que par un fragment incertain. Pierre Vesperini, normalien helléniste et latiniste, les collectionne avec passion.

Laurent Dandrieu a vu quelques milliers de films, et continue d’en voir.

Rien ne vaut le commentaire liturgique. Dom Guéranger en savait quelque chose.

Rien ne vaut une biographie de René Bazin. Son Saint Pie X est d’une clarté admirable. Comme la vie de Giuseppe Sarto.

Le Conseil constitutionnel excipant du principe de fraternité pour justifier l’aide humanitaire aux migrants et donc absoudre Cédric Herrou…

Quand Boutang traduit Chesterton, en 1990, l’islam menace : Chesterton l’avait pressenti en 1914, sa longue fréquentation des élites progressistes l’ayant convaincu qu’elles ne délaissent aucune chimère et ne reculent devant aucune trahison. Boutang en était persuadé aussi. Que dire de leurs lecteurs, aujourd’hui ?

Voici un livre petit par la taille mais tout à fait important par son contenu. En moins de 200 pages remarquables, Jean-Marie Salamito fait la généalogie de l’idée du travail dans la pensée chrétienne des Pères de l’Église. Le pari n’est pas mince.

Notre ami Rémi Usseil poursuit son œuvre. Après Berthe au grand pied, Les Enfances de Charlemagne, Rolandin ou l’Enfance de Roland, il publie une nouvelle chanson de geste, dans son style et à sa manière, Roland contre Olivier.

Préfacée par Philippe Seguy, de l’émission « Secrets d’Histoire », c’est une biographie événement qui sort en septembre dans toutes les librairies de France et de Navarre.

Les amoureux de la génération actuelle, des livres, des grands auteurs, de l’histoire et des idées, qui se prêtent à l’exercice de coucher leurs propres mots dans des romans ou nouvelles, ont en commun le goût et le désir de nous éveiller à la grandeur de la France telle qu’elle a pu les faire vibrer.

Bach n’a pas écrit d’opéra mais, en refermant ce petit livre à l’érudition si enthousiaste qu’elle ne sent pas l’université, on ne le regrette pas : n’a-t-il pas écrit cinq Passions, dont deux demeurent, qui accumulent tous les plaisirs musicaux, vocaux et dramatiques de l’opéra sans nous accabler d’arguments fabuleux aberrants, de costumes surchargés et de décors approximatifs ?

Nous voyons souvent mal ce que nous avons sous les yeux ; les artistes, eux, ne s’arrêtent pas seulement à le regarder, ils passent aussitôt à la création, se mettant à imaginer ce qu’ils voient, du même mouvement qu’ils font voir ce qu’ils imaginent.