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La plus noble ambition 2/2

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La plus noble ambition 2/2

Après avoir dénoncé les mauvais résultats de la politique sociale du pouvoir en place, et surtout après avoir tenté de montrer combien ces résultats procèdent en quelque sorte d’une incapacité sui generis, il convenait de poursuivre le propos par un minimum de propositions.

Aussi, en respectant au mieux la concision requise pour ce type de chronique, nous tenterons modestement de proposer quelques pistes de réflexion concernant les responsabilités propres à l’Etat dans le domaine social, et ce qui pourrait guider une politique pour aujourd’hui et demain. Dans le domaine social comme dans bien d’autres domaines, il convient de se méfier comme de la peste de l’Etat-Providence : lorsque la République se mêle de tout, Big Brother n’est jamais loin !

En effet, pour ouvrir des dispensaires, donner les soins, alphabétiser enfants et adultes, former les ménages à la gestion de bon père de famille, tenir des établissements scolaires et universitaires, voire de gérer de hôpitaux, la communauté nationale n’a pas besoin de bataillons de fonctionnaires relevant de ministères pléthoriques, mais plutôt de corps intermédiaires agréés : à l’Etat revient l’impulsion, l’aide au financement, le contrôle, le cas échéant les sanctions, à l’initiative confessionnelle et privée la formation du personnel, la conception et l’exécution des tâches.

Cette politique ferait bien entendu l’objet de protocoles concernant la formation technique, l’éthique et la déontologie du personnel, ainsi que les charges des organismes soutenus par l’Etat. Ce dernier encouragerait tout particulièrement les initiatives en faveur des familles de Français « récents », tout particulièrement pénalisés par le chômage et l’illettrisme.

La part de l’Etat serait donc plus réduite, plus en retrait que ce qu’elle est aujourd’hui, et aussi moins onéreuse; en effet, les communautés et congrégations religieuses recouvrant un rôle qu’elles ont en grande partie perdu, les rémunérations et charges sociales des établissements tenus par ces communautés seraient nettement moins élevées que les hôpitaux d’Etat. Le raisonnement tient également, bien entendu pour les écoles, lycées et collèges.

De plus, la promotion de valeurs telles que le désintéressement, la dignité de la personne et de la famille, le respect de la vie, inséparables de tout progrès social, se trouverait fort bien d’être libérée des pesanteurs administratives, du conformisme intellectuel et moral et surtout des pressions idéologiques dont les appareils ministériels sont si fréquemment affligés.

Cette construction associant harmonieusement l’initiative confessionnelle et privée et l’autorité de l’Etat devrait épouser l’organisation territoriale, avec une autonomie importante à accorder à tous les niveaux, notamment ceux des régions et des différents territoires.

En revanche, en ce qui concerne l’immigration, la responsabilité de l’Etat est primordiale, car il ne s’agit pas moins de la survie de la nation. Le laisser-faire actuel n’étant plus de mise, il conviendrait de mettre en œuvre, de concert avec les pays européens une véritable politique de maîtrise de l’immigration, qui passerait par une étroite concertation avec les pays d’origine des immigrants. La conclusion d’accords bi ou multilatéraux portant sur l’ouverture de marchés, des remises de dettes sous conditions, des dons dédiés, le soutien à la création d’organismes confessionnels et privés, un maillage international de solidarité respectueuse et raisonnée, devrait ouvrir la voie à la maîtrise des flux  migratoires.

Le lecteur (méritant) de ces deux chroniques « sociales » les aura peut-être jugées bien utopiques ; cependant, si elles recueillent son assentiment  sur la nécessité et l’urgence du changement radical de système, elles n’auront pas été tout à fait inutiles.

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