Monde
Les libertés ne s’octroient pas, elles se prennent !
L’Union européenne veut imposer sa loi : la France s’y soustrait parfois, mais elle s’y conforme surtout avec un certain zèle. Autopsie d’une servitude volontaire.
Monde
L’Union européenne veut imposer sa loi : la France s’y soustrait parfois, mais elle s’y conforme surtout avec un certain zèle. Autopsie d’une servitude volontaire.
Monde
Comment le Conseil constitutionnel réussit-il à introduire toujours plus d’Europe dans un pays qui proclamait sa souveraineté ? En expliquant qu’il n’est pas compétent dès que cela peut justifier une intrusion, en excipant de sa compétence dès que cela permet de limiter une indépendance. C’est technique.
Monde
La France ne se contente pas de transposer sans sourciller le droit de l’UE dans le droit français : nos parlementaires demandent qu’on développe la démocratie participative (qui se passe d’eux) et même que l’UE puisse, à leur invitation, intervenir dans les domaines où elle serait plus efficace que notre étriqué Parlement national…
Tribunes
« Parler de l’Europe, c’est parler de la France ». Telle fut la formule d’exorde de Macron le jeudi 25 avril dernier, avant d’entamer un long discours de près de deux heures dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne, où il avait convié le gratin de la Macronie et de la politique, les institutionnels de haute volée et les ambassadeurs et attachés culturels.
Editoriaux
Notre sujet, c’est l’Union européenne. Si le dossier se concentre sur la manière ahurissante dont les élites françaises nous sacrifient en permanence à cette grande idée américaine, tout en montrant, sur le cas précis de la défense, que des nations peuvent très bien agir ensemble sans se fondre les unes dans les autres, il s’agit surtout, aujourd’hui, d’affirmer une fois de plus à quel point nos institutions sont perverties par des esprits faussés eux-mêmes.
Editoriaux
Nous sommes en train d’assister à une séquence qui démontre jusqu’à l’absurde à quel point la démocratique république française est un régime aberrant. Voilà qu’un président mal élu, dont seuls les partisans continuent de croire qu’il est remarquable (les sondages en deviennent cocasses1 avec un très sûr effet comique de répétition), a décidé qu’il n’y a qu’un « combat existentiel » (je le cite) à mener : lutter contre le Rassemblement national. C’est devenu rabique.