France
Gouvernement : l’inavouable responsabilité
Si on lit la Constitution de 1958, le Gouvernement est responsable devant les parlementaires avec la faculté pour l’Assemblée nationale de refuser la confiance ou de voter la motion de censure.
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La mondialisation est un vieux rêve post-westphalien et les élites financières n’ont eu de cesse de façonner l’espace politique pour le réaliser, luttant avec acharnement contre les nations, leurs racines, leurs populations et leurs administrations.
Mais c’est dans les années 70, à la faveur de la mondialisation économique débridée, que les élites se prennent à rêver d’un gouvernement mondial réellement efficace, c’est-à-dire réellement coercitif. Les déclarations les plus stupéfiantes, surtout quand on les relit rétrospectivement, annoncent des lendemains merveilleux.
ONU, OCDE, OMS, OMM, les organisations ont fleuri et prospèrent sur le terreau des crises réelles ou des évolutions présentées comme telles : à chaque fois, la solution vantée est d’abolir un peu plus ce qui reste de nations dans les circuits de commandes. Le changement climatique est agité en permanence, la guerre en Ukraine apparaît presque comme une aubaine aux yeux des Unionistes et le Covid fut un merveilleux fléau, bien propre à ranger docilement les nations civilisées sous l’égide des organisations transnationales, qui ont pris le mors aux dents ces derniers temps.
Par le haut, les peuples sont accablés de moraline, les “populistes” sont assimilés à des barbares et les traités internationaux dissolvent toutes les frontières. Par le bas, chaque gouvernement “local” s’emploie à centraliser tous les services pour bien tenir à sa main les citoyens, qui ne doivent plus pouvoir agir hors du contrôle social, présenté bien sûr comme le plus sûr moyen d’échapper aux horribles dangers qui les guettent, haines morales et sécheresses dantesques emmêlées.
Les peuples regimbent, mais qu’importe, les élites appuient là où ça fait mal et attendent tranquillement que toutes les voix dissonantes se taisent pour proclamer l’accord unanime. État mondial, dernier appel !