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QUELLE CHALEUR !

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QUELLE CHALEUR !

Au Moyen-âge, Rue et Montreuil-sur-mer étaient des ports de mer. Aujourd’hui, on ne peut plus y aller en bateau, ces villes sont à dix kilomètres de la mer et plusieurs mètres au dessus de son niveau. Quand les Vikings découvrirent le Groenland, ils l’appelèrent Groenland, c’est-à-dire Terre verte ; aujourd’hui, ils l’appelleraient Terre Blanche. Le raisin mûrissait en Écosse ; aujourd’hui, quand, en Écosse, il fait 18 degrés, les Écossais crèvent de chaud, quittent le kilt aux lourdes laines, enfilent des bermudas et chaussent des sandalettes présentant leurs orteils à l’air. Dans leurs œuvres charmantes les poètes artésiens du XIIIe siècle décrivent l’Artois comme jouissant d’un climat méditerranéen, avec grand ciel bleu, caroles et jeux divers au grand soleil. Marek Halter dans ses mémoires décrit la Sibérie à cette époque, des « monts Oural aux frontières de la Chine », comme « un jardin fleuri ». Bref, le Moyen-âge connaissait un terrible réchauffement climatique.

Comment expliquer un tel phénomène ?

  • Première hypothèse : nos ancêtres avaient du pétrole dans leur jardin. Ils l’utilisaient sans retenue et n’en parlaient pas.
  • Deuxième hypothèse : les vaches étaient beaucoup plus nombreuses que maintenant. Elles étaient mal nourries, avaient des problèmes de digestion, souffraient de terribles flatulences et produisaient en extrême abondance des gaz à effet de serre.
  • Troisième hypothèse : des extra-terrestres étaient venus se balader sur notre planète à sauver, utilisant pour y arriver des sortes de soucoupes volantes grandes consommatrices de kérosène ou de combustibles similaires. Avec ces engins, pour arriver jusqu’à nous, ils perforaient la couche d’ozone, y pratiquant des trous gigantesques.
  • Quatrième hypothèse, mais non, ça n’a pas le droit à l’appellation d’hypothèse, c’est du délire méprisable : certains soutiennent que le soleil a des caprices, des sautes d’humeur, des flemmes et des ardeurs, mais à ces gens-là, on ne parle pas.

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