Un de mes bons amis m’a envoyé en guise de carte de vœux une vidéo prise par une caméra de surveillance installée dans un couloir du métro parisien. Cette vidéo de quelques secondes m’a causé un plaisir si vif que je ne peux que tenter de le partager avec vous, ami lecteur.
Nous avons comme décor un segment de couloir assez étroit, qui peut-être débouche sur un quai ; nous le découvrons encombré par six ou sept jeunes gens de dix-huit à vingt ans qui semblent attendre on ne sait quoi… C’est alors qu’apparaissent, de dos, trois jeunes femmes, qui tentent de se frayer un chemin les unes derrière les autres, en allant vers le fond du champ filmé, qui est un coude vers la droite. Elles sont immédiatement entourées, quasi enveloppées par les garçons qui les interpellent, puis les approchent, selon le scénario bien connu qui prélude à la violence ; l’un d’entre eux accroche le bras de la jeune femme qui ferme la marche, celle-ci se dégage vivement, l’autre insiste en portant la main cette fois à ses cheveux… Et c’est la surprise : la fille lui fait face et le frappe au visage en poussant un cri d’avertissement pour ses compagnes ; alors, toutes ensemble se précipitent, mettent en fuite un ou deux courageux ; restent cinq, qui revenus de leur surprise, font face et tentent de se battre ; une jeune femme est momentanément à terre, mais une autre la relève et toutes trois, en une sorte de chorégraphie martiale et magistrale bondissent, portent des coups décisifs, et disparaissent au bout du couloir, laissant derrière elles une jonchée de silhouettes affalées.
Une lie humaine pétrie de haine et de sauvagerie bestiale
Nous sommes poursuivis jour après jour par des cas d’agressions d’une violence inouïe souvent déclenchées pour un rien, un prétendu « mauvais regard », une cigarette refusée, ou simplement une silhouette jeune et avenante ; les vieillards eux-mêmes subissent cette odieuse loi de lâcheté partagée entre l’agresseur complaisamment défendu et le juge trop souvent idéologiquement dévoyé. Nous sommes exaspérés par l’impunité accordée à cette lie humaine pétrie de haine et de sauvagerie bestiale. Nous sommes découragés devant cette situation apparemment sans issue qui nous mène toujours plus loin, vers le chaos de la guerre civile. Alors, ces quelques secondes de bravoure et de maîtrise sont comme un rai de lumière ; ces jeunes femmes appartiennent, paraît-il, à un régiment de parachutistes, elles sont visiblement aguerries et entraînées : tant mieux, et c’est une belle illustration de la vieille devise guerrière : « Ne pas subir ».
Certes, nous ne pouvons tous devenir des champions de krav maga ou de full contact ; mais nous pouvons tous nous armer du refus de courber l’échine sous la violence, du refus d’accepter la domination intellectuelle et morale de ceux qui pactisent honteusement avec l’islam radical ; de ceux qui propagent les théories dégénérées de cancel culture, de wokisme, d’indigénisme et autres déjections morales par le canal boueux de médias grassement subventionnés par un pouvoir sans âme. La vaillance et l’agilité de ces jeunes femmes est un beau symbole de liberté ; liberté conquise durement dans la discipline de l’entraînement, et certainement aussi dans la foi en un idéal, un idéal qui fait vivre.
Illustration : Honor Blackman, actrice anglaise qui joua Cathy Gale dans Chapeau melon et bottes de cuir, publia un guide d’autodéfense efficace et stylé.