Civilisation
Les Diaboliques (1874)
Présenté par Christophe Barbier, d’après l’œuvre de Jules Barbey d’Aurevilly. Mise en scène Nicolas Briançon, avec Gabriel Le Doze, Magali Lange, Krystoff Fluder, Reynold de Guenyveau.
Article consultable sur https://politiquemagazine.fr
Le temps qui reste
Emma, Adrien, Paul et Franck quatre amis d’enfance se retrouvent à l’enterrement du cinquième, inséparable de la bande, disparu subitement.
Le barrage de la cinquantaine a cédé, aggravant le sentiment de la fuite du temps et chacun fait le bilan. : Damien, dandy insouciant, incarne l’éternelle jeunesse, Franck, l’écorché vif, rêve sa vie, Paul, le chef d’entreprise, mesure l’échec de son mariage et Emma, la veuve du disparu, couve une sacrée tempête sous son crâne : tous sont égratignés par la vie mais résolument unis par leur amitié. Là où l’on attend des larmes, c’est une vague de fous rires qui nous submerge devant les rebondissements des plus inattendus. La mise en scène de Nicolas Briançon, nourrie par l’incontestable qualité des comédiens, nous met en orbite autour de notre vie pour mieux voir et, avec légèreté, la beauté du temps qui reste. Un cadeau de Noël avant l’heure !
Le temps qui reste
Comédie de Philippe Lellouche – Mise en scène Nicolas Briançon
Avec Philippe Lellouche, David Brécourt, Christian Vadim et Noémie Elbaz
Théâtre de la Madeleine
19 rue de Surène, 75008 Paris.
Locations : 01 42 65 07 09
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Faisons un rêve
Un rendez-vous avec Guitry ne se refuse pas. Nicolas Briançon dans cette comédie aussi espiègle que tendre, par la maîtrise parfaite qu’il a de la mécanique de l’auteur, démontre ses talents de metteur en scène et d’acteur, et imprime à son rôle (celui de l’amant, maître du jeu) un rythme extraordinaire digne d’un jongleur.
Civilisation
L’Hôtel du Libre-Échange
Vous mettez dans le shaker deux voisins avec leurs épouses, dont l’un séduit la femme de l’autre, un trouble-fête venu de Valenciennes qui se fait inviter avec ses quatre filles, un neveu naïf en passe d’être déniaisé par la femme de chambre, vous agitez le breuvage et vous transportez tout ce joli monde dans un hôtel borgne de la rue de Provence, tenu par un cynique tenancier accompagné d’un serviteur facétieux. À l’habitude de Georges Feydeau, les portes claquent, les protagonistes se croisent sans se voir ou se rencontrent inopinément, et de rebondissement en rebondissement, le dénouement final est imprévu et n’est point dénué de cynisme. Cette pièce devint un succès triomphal depuis sa première en 1894.
