Civilisation

Qui es-tu ?
L’homme est « un monstre incompréhensible », répètent les grands écrivains classiques, un monstre au cœur « plein d’ordures », précise Pascal.
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L’homme est « un monstre incompréhensible », répètent les grands écrivains classiques, un monstre au cœur « plein d’ordures », précise Pascal.
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Excepté le petit monde consanguin de la germanopratinité littéraire parisienne, nul ou presque ne peut ignorer le blog Stalker (sous-titré éloquemment « Dissection du cadavre de la littérature ») fondé et animé par Juan Asensio, critique atrabilaire bernanosien (il tient Monsieur Ouine, qu’il a lu maintes fois, pour son livre de chevet) faisant pleuvoir ses méphistophéliques philippiques bloyennes sur les écrivassiers contemporains ayant la fatuité de concevoir leur incontinente production excrémentielle annuelle comme de la littérature.
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Richard Millet dresse un joli panorama français, c’est-à-dire qu’il jette une lumière crue sur plusieurs désastres : la langue, abâtardie d’anglais (French Touch) et embarrassée de jargon (en situation de rue), la société, plurielle et mixée (lisez Travailler dans l’humanitaire, apologue joyeusement féroce !) au point d’être un mélange de misères physiques et d’immondices intellectuelles, l’actualité, encombrée de Greta Thunberg et de Cate Blanchett, la culture, la morale…
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Voici d’abord un livre peu banal, extraordinaire même, à la façon de ces machines tarabiscotées, dont le dessin occupait une demi-page du journal Cœurs vaillants ; elles ne servaient qu’à faire basculer une trappe ou à enfoncer un clou, mais la complication de leurs mécanismes suffisait à nous enchanter.
Civilisation
Sabyl Ghoussoub vient de recevoir le Goncourt des Lycéens. Inquiétant. Il est mon aîné de quatre années, ce qui est trop peu pour avoir épuisé ce qui lui reste à vivre de frivolités avant d’acquérir le droit d’être sage, comme disait Maurois, je crois.
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L’orientaliste contemporain avait deux manières de rassasier sa passion cet été. Il pouvait s’accabler des nouvelles internationales et craindre pour la famine, la sécheresse et la guerre au Proche-Orient et dans la Corne de l’Afrique. Il pouvait également se délecter des périodes de Richard Millet qui revient sans cesse au Liban, dans l’histoire de sa sensualité, publiée sous le titre La Forteresse – Autobiographie 1953-1973 aux éditions Les Provinciales.
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...fascisme dans le point-virgule Richard Millet, dans une longue et utile préface, retrace sa déchéance, se met en scène comme il l’a si souvent fait mais ici en tant que...
Civilisation
Une ancienne maîtresse parle de Richard Millet dans un roman qui sent moins la fiction que l’autobiographie. Et qui sent moins l’éloge que le tombeau. Plaisanterie, bravade, transport de passion...
Civilisation
...rendre compte : bien des piles sont des machines à détruire la langue, et donc la littérature, ce que les écrivains Richard Millet ou Renaud Camus, par exemple, ont depuis...
Civilisation
L’œuvre de Michel Houellebecq a-t-elle une qualité littéraire ou vaut-elle comme symptôme ? Juan Asensio et Paul-François Paoli éclairent la question de leurs lectures respectives.
Civilisation
...livre sur l’immigration intitulé Les Yeux grands fermés. En 2011, Richard Millet triomphe avec son essai Fatigue du sens. L’inénarrable Denis Tillinac reçoit le Prix en 2012 pour ses Considérations...