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Jeune plume talentueuse et prolifique (on lui doit déjà un brillant essai sur Georges Sorel publié en 2023, par lequel il s’est fait dûment remarquer), Rodolphe Cart, dont nous avons déjà chroniqué son Feu sur la droite nationale ! dans ces colonnes, sait utilement rappeler qu’il est un (bon) journaliste.
En témoigne son nouvel opus publié sous l’égide de l’Observatoire du journalisme et consacré à La Menace néo-conservatrice (sous-titré « Une France et une Europe sous influence »). À l’heure où se profile l’ombre inquiétante d’un troisième conflit mondial, l’auteur met utilement en exergue le rôle et l’influence néfaste de ces « néo-cons » américains qui, appuyés sur un vaste réseau d’affidés (tous traitres à leurs nations par leur soutien énamouré à la grande cause atlantiste) européens, allument et entretiennent des guerres aux quatre coins du globe. Issus de la gauche antistalinienne, ils n’ont de cesse, depuis une trentaine d’années, de désarmer politiquement et intellectuellement la vieille Europe, en l’enrégimentant sous la bannière de leur projet messianique d’Amérique-Monde (celui des Pilgrim Fathers du XVIIe siècle) conjuguant interventionnisme tous azimuts et hégémonisme. Un essai à lire d’urgence pour saisir ce conspirationnisme sans complot, aisément détectable dans la logorrhée doxologique de nos élites politiques et médiatiques.
Civilisation
En 2012, Christian Combaz livre un roman narquois et campagnard racontant la France des Abonnés, entendez les abonnés à Canal+, aux prises avec le petit peuple rural, les gueux, ceux qui adhèrent « au parti de ceux qui n’en pensent pas moins. »
Civilisation
Chers Amis lecteurs, procurez-vous vite, pour vos vacances, le dernier livre de Richard de Seze, le rédacteur en chef de votre magazine préféré, c’est-à-dire celui qui vous sert tous les mois un nouveau numéro de Politique magazine dont la qualité est assurée, qui est aussi le directeur de la rédaction de Radio courtoisie dont vous appréciez les matinales ironiques et détonantes, qui est encore chroniqueur dans plusieurs publications de notre famille de pensée, tels Monde et Vie, L’Incorrect, Valeurs actuelles.
Civilisation
Un jour Baldassare Castiglione, dans le Livre du courtisan, évoqua la sprezzatura, manière de désinvolture nonchalante qui en fait révèle aux yeux aguerris la maîtrise la plus subtile de l’art de la conversation.
Civilisation
« On n’est pas aimés » disait Angelo Rinaldi en 1989. « D’ailleurs, à quoi servons-nous ? » Quelle que soit la façon dont est tournée la question, elle n’aboutit qu’à des interrogations.
