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Fêtes taurines : patrimoine et tradition

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Fêtes taurines : patrimoine et tradition

Le grand sud nous appelle du levant à l’occitan, avec ses villes, ses histoires ancestrales et ses traditions tauromachiques.

Avant d’entrer sur la Plaza de Toros permettez-nous de vous présenter une brève introduction dans ce monde du Minotaure, fils de Pasiphaé, monstre composé d’un corps d’homme et d’une tête de taureau.

L’art du combat de taureaux est multiple et se décline en différentes disciplines.

Tout d’abord la novillada ; elle est réservée à l’apprenti torero, qui débute  en toréant de jeunes taureaux âgés de moins de trois ans (becerros), trop jeune pour être piqués par le picador. Souvent elle se déroule durant la matinée. Par la suite, consécration suprême, le jeune novillero pourra recevoir l’alternative, cérémonie durant laquelle il deviendra matador de toros, sous le parrainage d’un matador et en présence d’un témoin. Une fois intronisé, sa carrière alors débutera !

La corrida classique celle de la« cinquo de la tarde », présente trois toreros qui affrontent chacun, deux taureaux. Elle se déroule en trois parties, les tercios.

Le  tercio de pique : Le matador et ses peones effectuent des passes de cape afin d’évaluer le comportement du taureau. Puis entrent  les deux picadors montés sur des chevaux enveloppés d’un caparaçon, sorte de matelas qui les protègent, piquent le cou du taureau à l’aide d’une lance dont l’extrémité est dotée de la Puya, pointe d’acier triangulaire avec un butoir pour limiter la pénétration de la lame. Cet exercice permet d’affaiblir le minotaure et d’éprouver sa bravoure et sa ténacité.

Au cours du second tercio, les  artistes, peones ou le matador lui-même, plantent dans le morillo situé à la base du cou, trois paires de banderilles, sortes de bâtonnets de 70 cm de long, ornés de papiers colorés, dont l’une des extrémités se termine par un harpon de 4 cm de long.

Le troisième tercio, est un ballet somptueux et tragique contenant une série de passes variées avec la muleta, cape de serge rouge sang, que le matador tient soit de la main droite, de la main gauche ou des deux mains. On nomme cette partie la faena de muleta. Une fois soumis, le gladiateur, place à un endroit choisi le taureau  et lui assène l’estocade d’un coup d’épée, parfois malheureusement plusieurs. Dans le cas d’une série d’échecs , il se doit d’appliquer le descabello, coup de grâce, porté sur la nuque, à l’aide d’une épée à lame droite, dont l’extrémité possède une sorte de broche cruciforme, à environ 10 cm de la pointe, qui porte le nom de « verdugo« . Ce coup, bien porté, foudroie l’animal.

Parfois des programmes annoncent un « mano a la mano » c’est-à-dire que seuls deux toreros se partageront le sort de trois taureaux chacun. Mais parfois un maestro décide d’affronter les 6 taureaux dans l’après midi à lui seul. Le cas est très rare mais en cette saison le maestro Juan Bautista au cours de la célèbre Feria du Riz à Arles, affrontera seul, le 13 septembre, six taureaux !

Il est d’usage que lors d’une corrida l’ensemble des toros appartiennent à la même ganaderia, c’est-à-dire issus du même élevage. Cependant la Corrida concours organise un affrontement entre six élevages différents parfois trois. Le déroulement est similaire mais la réputation de l’éleveur est prédominante.

Très prisée par le public la Corrida de Rejón est une forme d’affrontement entre un cavalier, le rejoneador, et le taureau. Les trois tercios sont respectés, mais tel un centaure, le torero les exécute à cheval. Cet exercice exige une maitrise de l’art équestre proche de la virtuosité. Ce spectacle d’élégance fut illustré par les frères Péralta et repris magnifiquement par le maître Pablo Hermoso de Mendoza et de nombreux cavaliers de talent. Viennent d’apparaître dans cet aréopage, Lea Vicens, jeune française de moins de trente ans, qui a reçu l’alternative le 14 septembre 2013 dans les arènes de Nimes, et le fils de Ginés Cartagena qui avait révolutionné la Corrida de Rejón avec un grand sens du spectacle.

La course portugaise, « tourada » est à l’image de la Corrida de Rejon, et son initiatrice. Toutefois, elle ne comporte pas de mise à mort dans l’arène. Le troisième tercio est exécuté parla « pega » composée de « forcados », jeunes hommes intrépides qui en file indienne et à pied, défient le taureau et l’incitent à charger. Le premier se jette entre les cornes de l’ure pendant que ses acolytes s’attaquent physiquement aux côtés de l’animal, le cinquième (rabejador) s’accrochant à la queue. L’objectif étant de basculer le taureau à terre et l’immobiliser.

La fiesta et l’amour de la fête taurine se décline aussi avec en Camargue avec une course sportive durant laquelle les participants essaient de saisir des trophées entre les cornes d’un bœuf, (biòu, en provençal), surnommé taureau cocardier.

La course landaise, sport traditionnel des Gascons, se différencie de la course camarguaise, par l’utilisation de vaches landaises, dont  le caractère vindicatif n’a rien à envier à la combativité des cocardiers de Provence. Ces deux types de jeux taurins ont en commun, que le rite de la mise à mort n’est pas appliqué ni durant la course ni après.


PROGRAMME COMPLET AVEC LES DATES DES CORRIDAS – LES ELEVAGES ENGAGES ET LES MATADORS QUI SERONT EN LICE ET QUELQUES ANECDOTES HISTORIQUES

EN PROVENCE-ALPES-COTE D’AZUR

Dans le département des Bouches-du-Rhône (13)

Arles

Déjà citée par Jules César dans ses Commentaires sur la Guerre civile. On ira se recueillir sur Les Alyscamps, au sud-est de la ville, nécropole où fut enseveli le martyr, saint Genest, décapité en 303.

12 au 14 septembre : Feria du Riz

13 septembre : Toros de Puerto de San Lorenzo, La Quinta, Domingo Hernández, Hubert Yonnet, San Mateo et Adolfo Martín pour Juan Bautista en solo, six taureaux pour un seul homme !

Saintes-Maries-de-la-Mer,

Depuis 1838, chaque mois de mai, 10 000 gens du voyage (Roms, Manouches, Gitans, …)  prennent la route pour vénérer leur sainte, Sara la Noire ou Sara-la-Kali.

Ainsi que veut la légende, Marie-Madeleine accosta devant cette cité avant de rejoindre Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, situé à plus de 150 kilomètres.

13 juillet : Corrida
Flamenca : Toros de Zalduendo pour Finito de Cordoba, Padilla et Daniel Luque

14 juillet : Rejon avec les Toros de Castilleja de Huebra pour Andy Cartegena, Leonardo Hernandez et Léa Vicens

Méjanes

Dans le Parc Naturel Régional, se trouve le Domaine Paul Ricard de Méjanes, en bordure de l’étang du Vaccarès. Le mas est une ancienne demeure fortifiée des Templiers au XIIIe siècle. Le Domaine contribue à entretenir et préserver le patrimoine naturel et les traditions de Camargue.

Domaine Paul Ricard de Méjanes : http://www.mejanes-camargue.fr

18 juillet et 19 juillet grande fête équestre. Deux jours de présentation de poulains, juments, concours, spectacles équestres  avec des chevaux camarguais et lusitaniens.

19 juillet : Corrida du Rejon d’Or avec 6 Toros de Sampedro pour Pablo Hermoso de Mendoza, Rui Fernandes, gagnant de l’édition 2013, le premier officiant comme parrain et le second comme témoin pour l’alternative du jeune rejoneador Ginés Cartagena.

Chateaurenard

Au XVe siècle, l’anti-Pape Benoît XIII vint s’y réfugier pour échapper au siège du Palais des Papes mené par Charles VI, qui, il est vrai, n’avait plus
toute sa tête.

18 juillet : Corrida portugaise : Toros à désigner pour Marcelo Mendes et Marcos Bastinhas.

20 juillet : Toros de El Torero para Juan Bautista, Román Pérez y Michelito Lagravere

Istres

Encadrée par l’étang de Berre, l’étang de l’Olivier et en bordure de la plaine de la Crau, connue pour sa base aérienne majeure.

Feria. Le 3 août : Corrida de Toros de Margé pour Patrick Varin, Juan Batista, la troisième épée n’étant pas encore désignée. Robert Margé est un éleveur français de toros. Il occupe actuellement le premier rang des ganaderias françaises. (Il est également le directeur des arènes de Béziers)

EN LANGUEDOC-ROUSSILLON

Dans le département de l’Aude (11)

Carcassonne.

On ne manquera pas d’arpenter la célèbre citadelle médiévale, restaurée par Viollet-le-Duc au XIXème siècle.

31 août : Feria de novillos : Ganaderias de Rocio de la Camara et Miura

Du 29 au 31 août : Feria de novillos

samedi 30 août à 17h spectacle équestre d’Olivier Boutaud Chevalissimo« 

dimanche 31 août à 11h novillade de Rocio de la Camara

dimanche 31 août à 18h, novillade de Miura,

Dans le département du Gard (30)

Nîmes

Ville de l’Antiquité, elle détient de remarquables monuments tels que les Arènes, la Maison Carrée ou encore la tour Magne.

Le 29 septembre1567, soit cinq ans avant le 24 août 1572, jour de la Saint-Barthélemy, eut lieu la Michelade, massacre perpétué par les huguenots qui assassinèrent plus d’une centaine de catholiques. Après la Feria de la Pentecôte, La feria des Vendanges aura lieu du 18 au 21 septembre.

Beaucaire

Du XVIIème au XIXème siècle, la Foire de la Madeleine se déroulait durant une dizaine de jours et enrichissait copieusement la ville. Sa foire existe toujours et les festivités se pérennisent. On recherche toujours l’horrible monstre, le Drac, qui avait enlevé une jolie lavandière pour en faire la nourrice de son fils le Draconnet. Une fois relâchée, elle s’en va à la foire et reconnait le monstre travesti en humain.  Elle ameute la foule, mais le  Drac lui crève les yeux et la pauvre lavandière devint aveugle (Conte écrit en 1214 par Gervais de Tilbury). Le Drac sera-t-il de retour dans l’arène ?

Le 27 juillet : Corrida mixte avec les Toros d’ El Torero pour Lea Vicens (Rejon), Juan Batista et Roman Perez.

Dans le département de l’Hérault (34)

Béziers :

La cité fut construite par les Grecs au VIe siècle av. J.-C. Elle pourrait être la plus vieille ville de France, avant Marseille.

14 août : Toros de Daniel Ruiz pour El Juli,  Castella et Manzanares.

15 août matin : Novillada non piquée.

Après-midi : Toros de Robert Margé pour Enrique Ponce, Juan Bautista et Castella.

16 août matin : Novillada non piquée.

Après-midi : Toros de Torrestrella pour David Mora, Manuel Escribano et Cayetano Ortiz.

17 août matin: Novillada

 Après-midi : Toros de Miura para Juan Bautista y Javier Castaño en mano a mano.

Lunel

Ses habitants sont appelés Pescalunes, « Pêcheurs de Lune » en occitan. Un natif aurait pris une barque pour se diriger vers le Grau-du-Roi et tenter de s’emparer de la lune qui se reflétait sur les eaux. Lunel a été un centre philosophique juif au Moyen Âge et surnommée « la petite Jérusalem médiévale » Ils auraient été originaires de Jericho et seraient arrivée en l’an 68… .

Le 20 juillet, Novillada.

Palavas:

La ville se serait développée autour de la Redoute de Ballestras, ancienne tour d’alarme, construite en 1744. Elle servait à alerter les habitants des incursions des pirates barbaresques, des Anglais et aussi des contrebandiers. Ses arènes portent le nom de « El Cordobés »

Le 10 août : Toros de Meynadier pour Thomas Joubert « Tomasito », Fabio Castañeda et JavierJimenez. Il est à noter que la ganaderia de Pierre-Marie Meynadier, est un des très rares élevages français à appartenir à la « Union de Criadores de Toros de Lidia (UCTL) ». Pour tous renseignements on peut contacter Sophie Meynadier-Bodart responsable des relations publiques. www.ganaderiameynadier.com

Dans le département des Pyrénées-Orientales (66)

Céret

De nombreux peintres y résidèrent, Juan Gris, Pablo Picasso, Chaïm, Soutine, Marc Chagall…Un Musée d’art moderne y a vu le jour en 1950.

Près des arènes est érigée une copie d’une statue de Manolo Hugué, le «   Torero du Monde »

Le 12 juillet : Toros de Adolfo Martín pour Diego Urdiales, Robleño et Camille Juan.

Le 13 juillet au matin : Matin : Novillada.

Le 13 juillet dans l’après-midi : Frascuelo, David Mora y Esaú Fernández

Le 14 juillet  Toros de Victorino Martin et Escolar Gil pour Robleño, Paulita et Alberto Aguilar

En Région Midi-Pyrénées

Dans le département du Gers (32)

Vic-Fezensac

Une Bastide est une ville mais aussi un acte fondateur avec des textes originels. Vic-Fezensac est incontestablement une des grandes bastides du Sud-Ouest. Elle est aussi connue aujourd’hui pour son festival de fanfares !

21 septembre : Novillada

Riscle :

Au XIéme siècle, il y eut un hôpital, un couvent et cinq églises. On pénétrait dans la ville par six portes. La cité échappa aux anglais qui menaçaient de la détruire en 1569.

2 août matin : non piquée, ganaderia de Erales du Lartet pour El Adureño, Pierre Maihan et Jesus Bayer

Après-midi : Novillos du Conde de la Corte pour Borja Jimenez, Fernando Rey et Vicente Soler

Elevage Erales du Lartet, situé dans le Gers à Peyrusse. Les éleveurs sont les frères Paul et Jérôme Bonnet. En 2008, leur ganaderia avait 175 têtes de bétail avec 60 vaches de ventre.

Eauze

Elle est la ville principale du Bas-Armagnac. Le futur Henri IV, après quatre ans de captivité à la Cour, y fut menacé lors d’une embuscade en 1576. Peu rancunier il y retourna en juin 1579 en compagnie de son épouse d’alors, Marguerite de Valois, la sulfureuse Reine Margot.

6 juillet : Corrida : Toros de Bañuelos pour Gines Cartagena (rejoneador), Juan Bautista, Joselito Adame, Michelito

Dans le département des Hautes-Pyrénées (65)

Maubourguet

Véritable place forte, Jean de Foix, accompagné de sa femme Marie d’Orléans, sœur de Louis XII, y fut assiégé par les troupes du Sire d’Albret, grand père d’Henri IV.

En 1569, au cours des Guerres de Religions, le comte de Montgomery et son armée protestante pillent la ville, le monastère et les commanderies.

Le 23 août : novillada

Castelnau Riviere-Basse

Tour à tour fief de Bigorre, puis du Béarn et enfin à partir de 1306 rattachée à l’Armagnac, la ville de Castelnau  bénéficie depuis la fin du Xème  ou début du XIème siècle de l’appellation et des droits de « fors et coutumes »

5 juillet : Novillada-Concours non piquée avec les toros des ganaderias Erales de Hubert Yonnet, Olivier Riboulet, Astarac, Malaga, Le Lartet et Alma Serena.

En Région Aquitaine

Dans le département des Landes (40)

Hagetmau

Située au cœur de la Chalosse, l’église Sainte-Marie Madeleine construite au XIXe siècle, est ornée de nombreux vitraux réalisés par le maître verrier Gustave Pierre Dagrand (1839 – 1915) On y trouve aussi une crypte où devait se trouver le tombeau de Saint-Girons, tué par les Vandales.

3 août, Novillos de Rocío de la Cámara, 4 août, Novillos de La Quinta et 5 août  Novillada non piquée.

Dax

 « Regia Semper » (« Toujours royale »), devise d’une ville libre qui ne répond que du Roi. Ville thermale depuis l’Antiquité grâce à ses eaux chaudes curatives.

Feria

14 août matin : Novillada non piquée

Après-midi : Toros de Montalvo pour  Enrique Ponce, Perera et Juan del Álamo.

15 août matin : Toros de Garcigrande pour Morante, Manzanares et Juan Leal.

Après-midi : Toros de Torrestrella pour Padilla, Ivan Fandiño et David Galvan.

16 août : matin :
Novillada non piquée..

 Après-midi : Toros de Pedraza de Yeltes poura Antonio Ferrera, Javier Castaño et Diego Urdiales

17 août matin : Rejon :  Toros de Fermín Bohórquez

Après-midi : Toros de Escolar Gil pour Rafaelillo, Fernando Robleño et Thomas Dufau

Toros y Salsa :

12 septembre : Novillada.

13 septembre Après-midi :  Toros de Victoriano del Río pour El Juli, Sebastián Castella, 3ème en attente

14 septembre Après-midi : Toros de La Quinta pour El Cid, Ivan Fandiño et Alberto Aguilar

Mimizan

Son Eglise était surplombée par un immense clocher qui servait de phare. D’où le vieux dicton : « Que Diou nou preserbi dou coudic de la baleine, dou cantic de la Sirène et dou clocher de Mamisan » (Que Dieu nous préserve du chant de la sirène, de la queue de la baleine et du clocher de Mimizan).

23 août : Toros de Gallon pour Joselito Adame, Thomas Dufau et Alternative pour Brandon Campos

Mont de Marsan

Au cours du XVIIème siècle, on pratiquait le lâcher de taureaux et de bœufs dans les rues. Richelieu demande à ce que l’on construise un cirque entouré de barrières élevées et solides, environné de gradins pour les spectateurs. La place Saint Roch fut choisie mais après un incendie on construisit les nouvelles arènes du Plumaçon.

Fête de la Madeleine du 16 au 20 juillet.  

16 au 20 juillet : Fêtes de La Madeleine

16 juillet : Toros de Zalduendo pour Morante de la Puebla, José María Manzanares et Thomas Dufau.

17 juillet : Toros de La Quinta pour Antonio Ferrera, El Juli et Ivan Fandiño.

18 juillet : 3 toros de El Tajo y La Reina (Joselito) et 3 y de Fuente Ymbro pour Juan José Padilla, Ivan Fandiño et Joselito Adame

19 juillet : Toros de Victorino Martin pour Diego Urdiales, Manuel Escribano et Alberto Aguilar

20 juillet : Toros de Miura pour Rafaelillo, Javier Castaño et Fernando Robleño.

S’y ajouteront, avec cartels à préciser, une corrida de Rejon (avec Lea Vicens), une novillada piquée et une non piquée

Saint Perdon, (dans les arènes de Mont de Marsan)

31 août :Novillada-Concours : Novillos de Palha, Castillejo de Huebra, Valdellan, Pedraza de Yeltes, Hnos Sanchez Herrero, Astarac

Astarac : Elevage français, dont le propriétaire est  Jean Louis Darré.  Devise : blanc et rouge, Escoussure (armoirie inscrite dans l’entaille des oreilles du taureau, qui se fait au moment de la ferrade): Feuille de figuier à l’oreille droite et moitié d’oreille à gauche. Ancienneté de création : 1992.

Villeneuve-de-Marsan

Située à 20 km à l’est de Mont-de-Marsan. Avec une église fortifiée, Saint Hippolyte et une haute tour du XIVème, solitaire, surplombant curieusement la ville et non loin les mosaïques d’une villa romaine on imagine une ville au passé agité. Elle ne retombe pas dans la torpeur grâce à la tauromachie !

5 août : Toros de Dominguez Camacho pour Thomas Dufau, Diego Silveti et Juan Leal

Parentis

Au XIIème siècle, en cette ville, non loin de la fontaine miraculeuse de Saint Barthélemy les Templiers de Bordeaux construisirent la Commanderie de Poms.

9 août : Novillos de Guardiola Fantoni pour Diego Fernandez, Curro de la Casa et Cesar Valencia

10 août matin : 4 novillos du Marquis d’ Albasserada pour Tulio Salguero et Daniel Crespo

Après-midi : Novillos de Hubert Yonnet pour Luis Gerpe, Vicente Soler et Guillermo Valencia

Hubert Yonnet est un élevage français de taureaux de combat depuis le  XIXème siècle. C’est sans doute l’élevage le plus titré et le plus ancien en France. Il appartient à  l’Association des éleveurs français de taureaux de combat (AEFTC)

Rion des Landes

En bon gascon « Arrion »

24 août au matin, 3 : novillos pour 3 novilleros et en après midi,  6 novillos pour 3 novilleros.

Roquefort

Bastide créée par Gaston Phébus en 1357. Auprès de l’ancien cimetière, les eaux de la fontaine de Sainte Radegonde coulent pour soulager les rhumatismes, notamment le 13 août, jour de sa fête. Les arènes sont en forme oblongue et construite en bois.

15 août : novillos de La Quinta pour Gonzalo Caballero, Borja Jimenez et Andres Roca Rey

Saint Vincent de Tyrosse :

Au XIXe les arènes étaient démontables. En 1924, année elles furent construites en dur par l’architecte Jean-Albert Pomade.

20 juillet : Toros de Rehuelga pour El Pana, Escribano et Paco Ureña

Soustons :

Ville voisine de la résidence de l’ancien Président François Mitterrand à Latché, on ne saurait s’arrêter près du lac, sans saluer son mémorial.

13 juillet ; corrida-mixte : Toros de Jalabert pour la Rejoneadora, Lea Vicens, Juan Bautista et Juan Leal

L’élevage de Luc et Marc Jalabert- Mas de la Chassagne (13200 Arles) -Devise : blanche et Escoussure : Aramon aux deux oreilles. Luc Jalabert est le petit fils d’Alphonse Jalabert, fils de Louis Jalabert, éleveurs de taureaux camarguais. Il est rejoneador, et père de Jean-Baptiste Jalabert, le fameux Juan Bautista.

7 août : Corrida portugaise : Novillos de Bañuelos pour Ana Rita et Gines Cartagena

10 août : Novillos de Pedres pour Alvaro Sanlucar, David Martin Escudero, et Borja Jimenez

Dans le département des Pyrénées-Atlantiques (64)

Bayonne

La ville subit quatorze sièges infructueux d’où sa devise nunquam polluta «jamais souillée». ,

C’est la ville taurine par excellence, elle accueillera chaque matin une novillada et :

26 juillet : rejon. Toros de los Espartales pour Mendoza, Armendariz et Lėa Vicens

9 août Après-midi: Toros de Pedres pour Paco Ureña,  Jimenez Fortes, et Juan Leal

10 aoūt : Après-midi : toros de Montalvo pour Fandiño, Luque et Adame

15 aoūt : Portugaise : Toros de Laget pour Miguel Moura, Gines Cartagena et Manuel Moreno

6 septembre Après-midi : Toros d’Adolfo Martin pour Robleño , Escribano et Alberto Aguilar

7 septembre : Toros de Garcigrande pour Juan Bautista, Castella et Fandiño

Orthez

Ville du Comte Gaston III de Foix. Du XIIIe au XVe siècle, elle fut la résidence des vicomtes de Béarn.

 On pourra par curiosité jeter un regard sur le château de Préville Il fut construit en 1893 à la demande d’André Richaud de Préville qui mourut de la rage, mordu par un de ses chiens, en 1901 à l’âge de quarante-deux ans. Le nouveau propriétaire, Charles de Saint-André, était esthète et musicien amateur. Il eut longue amitié, d’ordre mystique  avec le poète  Francis Jammes, son proche voisin. La demeure fut vendue alors à un diplomate espagnol, Federico de Cuadra de Umbrias, dont le fils, Luis, professeur de Lettres à l’étranger et diplômé de l’École des Langues Orientales, s’intéressait au domaine du « surnaturel ». cf. La Rive Invisible. Nouvelles Éditions Debresse, Paris, 1980 (épuisé). Depuis le château est devenu une clinique psychiatrique, qui continue à accueillir de nombreuses personnalités…

27 juillet : Matin : 4 Novillos pour Tomas Angulo et Juan Millian

Après-midi : toros de Louro Fernandes de Castro pour Joselillo, Perez Mota et Imanol Sanchez

Sources :

– datescorridas.canalblog.com

– corridapassion.fr

– www.corridafrance.fr

– Planète Corrida – Le magazine
taurin

– www.arenesdenimes.com

– www.torosenmimizan.fr

– Tous les sites des syndicats d’initiative des villes concernées et citées

– Encyclopédie de la corrida, de Auguste Lafront et Paco Tolosa Paris, Prisma,‎

Mort dans l’Après Midi d’Ernest Hemingway

– Genèse de la corrida modernede Jean-Pierre Darracq « El tio Pepe« 

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