Il vient d’échapper à la mi-octobre, à 18 voix près, à la censure, en attente de la prochaine occasion qui ne saurait manquer. Il ne doit sa survie, de toute façon problématique, qu’à un accord frauduleux, biaisé et par nature hypothétique et conditionnel, avec le parti socialiste qui le tient sous sa menace permanente. Ce parti socialiste, en tant que tel, ne représente plus rien en France, comme l’ont montré les dernières élections. Il s’agit d’apparatchiks de la politique politicienne ; c’est-à-dire qu’ils ont fait carrière dans la République et surtout grâce à elle, telle qu’elle fonctionne, à leur profit et en usant de tous les stratagèmes des combines politiciennes, Hidalgo, Hollande, Fabius, Moscovici, Ferrand, Faure, Vallaud et toute la bande des députés et sénateurs. Tous vivent, quelques-uns grassement comme Hollande, des prébendes de l’État. C’est un système qui a fort bien fonctionné depuis fort longtemps, et qui fonctionne encore à plein régime, sans que jamais aucun obstacle judiciaire ou administratif ne vienne l’entraver. Les autres, oui, LR, RN, même LFI, Fillon, Sarkozy, Le Pen, tous successivement sous surveillance, en empêchement judiciaire, voire en emprisonnement. Eux, jamais ! Alors que leurs prévarications sont la raison même de leur existence. C’est l’admirable grâce républicaine. Ils sont consubstantiels à la République ; ils en fixent les normes. Inutile de protester ou de contester. A la vérité, le macronisme n’a jamais été par cocufiage public et magistral qu’un enfant adultérin du socialisme républicain et qui a marché sur ses brisées.
La tromperie du système
L’astuce du système qui relève de l’esprit religieux, utilisé à contresens mais à plein escient, par cette bande d’impies, tous plus ou moins apostats, formés dans les bons collèges catholiques, fils de famille, tel Hollande et comme pratiquement la plupart d’entre eux, consiste à se couler dans une forme de discours convenu, dénommé maintenant « éléments de langage », véritable catéchisme républicain dont ils sont les clercs et les experts, et qui façonne tout l’argumentaire de l’idéologie républicaine. Ils sont les gardiens du temple, les maîtres de sa législation et donc de sa légalité, les prescripteurs de ses pratiques, les concepteurs de sa philosophie, les grands-prêtres de sa religion, à l’abri et sous le couvert de cet absolu non contestable par définition, au-dessus de tous les absolus, qu’est la République archétypée par leurs soins. Cette République se décline en dogmes aussi absurdes qu’intangibles, brandis au nom de cette sacro-sainte entité qu’ils substituent à la France, et de la laïcité, son dogme central, essentiellement anti-français et anti-catholique, dérisoire du côté islamique, comme autant d’armes offensives et défensives pour garder et pour préserver leur système, et évidemment les places dont ils y disposent. Qui n’a pas compris cette essentielle perversité, n’a rien compris à la République. Et ça dure depuis plus de deux cents ans.
C’est au fond parfaitement ridicule, mais, il est vrai, c’est très fort ; et les plus malins sans scrupule le savent fort bien, type Mitterrand. Le pouvoir républicain n’est rien d’autre que cette ignoble tromperie. C’est ce qu’on appelle en France « la démocratie » ; et pour faire bonne mesure il convient d’ajouter « participative », sachant que la participation n’est admise que dans le sens du système, comme ce fut évident avec les commissions citoyennes et autres fourberies en usage, comme avec les rejets systématiques de toutes les pétitions contraires aux décisions des maîtres du régime : mariage pour tous, immigration. Sachant que les financements sont tous de la même caractéristique. Tous les présidents devraient être poursuivis, et pas seulement Sarkozy. Et toutes leurs élections annulées.
Qui peut continuer à croire à la validité morale et politique d’un tel régime ? Y consentir sous quelque forme que ce soit, c’est approuver et laisser faire cette ignominie. Autrement dit, les Français dans leur ensemble deviennent, par de pareils trucages, complices des objectifs des patrons du système et, pire, de leurs agissements. Et c’est ce qu’ils veulent ! Bien sûr ! Et c’est ce qu’ils ont réussi à obtenir à chaque occasion avec la collusion effective et la connivence intellectuelle de tous ceux qui, à droite ou ailleurs, pour entrer dans le régime afin d’en profiter à leur tour eux aussi et se faire accepter du système – ils sont légion ! -, convergent ou font semblant de converger vers les mêmes objectifs de défense républicaine et de promotion des mêmes « valeurs ». En fait concrètement, ils s’insèrent dans les mêmes appareils qui structurent la vie politique française, européenne, voire internationale. Exemple, Sarkozy qui fait passer en 2007 subrepticement par voie parlementaire le traité de Lisbonne. Exemple encore les LR qui soutiennent pratiquement Macron par des manœuvres qui les discréditent. Le RN républicain a les mêmes tentations, à force de se normaliser républicainement ; l’avortement constitutionnalisé, l’euthanasie légalisée, la démagogie sociale et sociétale, l’abus des prélèvements obligatoires, tout passe à ce compte-là. Que ne ferait-on pour être étiqueté républicain ? Au prétexte qu’il suffirait par tous les moyens légaux à disposition de s’emparer de la République, telle qu’elle fonctionne et selon ses propres règles, pour que le système devienne un bon régime. Avec cette idée simpliste : la République est mauvaise quand ce sont les autres qui la manipulent, elle sera bonne si c’est moi qui la dirige. Raisonnement parfaitement républicain, mais le plus faux qui ait jamais existé pour controuver la vérité politique et historique. Les gens du RN l’apprendront à leurs dépens dans peu de temps si les expériences actuelles dont ils sont en réalité les victimes, en quelque sorte consentantes, ne les instruisent pas. Les sondages ont beau les favoriser en toutes circonstances. Il est des mécaniques systémiques qui se déclencheront automatiquement. Même s’ils parviennent à un semblant de pouvoir ! On ne joue pas avec la politique et on ne se croit pas plus malin que le système même de la perversité institutionnalisée qui, lui, connaît les règles de l’ostracisme ! D’apparentes victoires et qui ne sont que momentanées dans un tel régime peuvent cacher de terribles échecs. Au moins, que la désillusion soit source de sagesse !
La société malade du régime
Les apparatchiks du système et tout leur monde apparenté ont réussi à mettre la main ainsi sur tout l’appareil de la puissance publique : c’était inscrit comme il a été dit dans la nature même du système et qui remonte en fait, pour qui connaît un peu l’histoire, à la Révolution elle-même. La République, quelle qu’elle soit, la Ve comme les précédentes, perpétue ledit système dont elle vit et qui lui permet d’étendre à chaque génération son emprise. De fait, ces gens – et on peut les nommer – tiennent tout : les institutions, les structures judiciaires, le Conseil constitutionnel, le Conseil d’État, les multiples organismes tant centralisés que prétendument décentralisés, les agences de contrôle, l’Arcom, l’ADEME et tant d’autres officines chargées de la falsification officielle, les doublons administratifs, les administrations même dans leur superstructure, les ministères, les super-postes qui servent à caser les copains, Ségolène Royal, ambassadrice des pôles pendant des années, Clément Beaune, Haut-commissaire à la Stratégie et au Plan, Jean-Marc Berton, ambassadeur pour les droits des personnes LGBT+(!), payé comme tel, ancien poulain de Kouchner, conseiller très proche de Macron, qui tente de s’imposer avec ses colifichets en Afrique qui, elle, n’en veut pas, pas plus que de Macron, détesté dans toute l’Afrique, et qui cherche par tous les moyens à corrompre par sa propagande payée par la France, qui va jusqu’aux enfants – terrifiant : ce qu’on appelle en tout pays la pédocriminalité ! – les pays de l’Europe de l’Est, Pologne en particulier. Oui, c’est ça l’idéal démocratique français activé par le macrono-socialo-libéralisme ! Il y a ainsi une vingtaine d’ambassadeurs ou de pseudo-ambassadeurs attachés à la propagande macronienne dans le monde.
Les commissions parlementaires qui se succèdent depuis l’affaire Alstom avec Marleix jusqu’à l’Audio-visuel public qui va œuvrer dans les jours prochains, toutes, devraient se terminer par la mise en accusation de ceux qui occupent les postes de responsabilité politique et administrative. Ce n’est évidemment jamais le cas ! Les truands qui nous dirigent n’ont pas de soucis à se faire.
Qui peut s’étonner des résultats ? Une société qui littéralement fout le camp, une jeunesse déboussolée, des services publics qui se désagrègent, une immoralité galopante, une insécurité prégnante, des familles en capilotade, une démographie qui s’écroule, le tout aggravé par une immigration que plus personne ne contrôle et que les gouvernements républicains ne cessent de favoriser en dépit du bon sens, sur les deniers de l’État : aujourd’hui, c’est 500 000 entrées légales, peut-être presque l’équivalent d’illégales, des villes comme Toulouse et Bordeaux, et maintenant répandues par l’idiotie des gouvernants sur tout le territoire. Un territoire que l’islamisme et le narcotrafic ont pris presqu’entièrement en main. Les personnes compétentes le savent ; et en dehors des privilégiés du Régime, la France des petites gens est terrorisée.
Voilà donc un régime, irréformable en lui-même, qui n’est devenu dans sa structure et son essence qu’une crise permanente, en charge d’une société elle-même en crise continue et qui doit régler des paquets de crises à répétition. Toutes causées directement par ce même régime dont la débilité mentale et morale rend l’action soit inopérante, soit plus néfaste encore. Voilà la vérité d’aujourd’hui et il est encore des Français pour crier : vive la République ! Et des Retailleau ou autres pour vouloir sortir du pétrin en créant – enfin ! – la République des honnêtes gens. Tout cela est grotesque.
La crise économique et financière est là, impossible à résorber. Défaillances d’entreprises, déficits commerciaux qui ne cessent de s’amplifier, chômage de nouveau incontrôlé – et qui est allé compter dans le 93 ? –, activités en réduction sauf domaines réservés comme l’aéronautique, EDF et nucléaire saccagés par des lois ineptes, agriculture démolie, livrée à la concurrence étrangère et stupidement étranglée par la réglementation, commerces mis à mal à tous les niveaux sauf la grande distribution et encore. Tout va mal et tout le monde le sait. Rien n’y fait. L’Éducation nationale, à qui l’État républicain consacre son plus gros budget, est dans un état pitoyable, la France étant au plus bas dans tous les niveaux ; la Santé en délabrement ; le narcotrafic maître de la France ; des territoires entiers hors la loi ; les truands qui font leurs affaires même en prison ! Et, au niveau de la nation, les comptes publics au bord du gouffre : une dette à 3500 milliards, une charge de la dette à 60, bientôt à 80 et à 100 ; ce sera alors la faillite incontestable même si elle n’est pas déclarée ; des déficits à 6 % malgré toutes les promesses, ce qui est intenable ; si la course continue, ponctuée par les dégradations financières de la France actées par toutes les agences, l’Europe ne pourra plus suivre, encore moins l’Allemagne. Le risque pèse maintenant sur l’euro dont les Allemands ne voudront plus garantir la stabilité. Et Macron et ses sbires parlent encore de couple franco-allemand ! Tant d’aveuglement ne prouve que trop que nos dirigeants se moquent de la France et sont complètement en dehors des réalités. L’examen des budgets tant de l’État que de la Sécurité sociale est le révélateur de l’incapacité dans l’état actuel d’opérer tout redressement quel qu’il soit. Des discours, au mieux des mises en garde, avec toujours plus de dépenses inutiles, de taxations, de restrictions, d’entraves dans le pays le plus imposé et le plus étatisé du monde, et la réforme des retraites qui sert d’objet de chantage. Et Macron court le monde pour dispenser partout sa bonne parole !
C’est la République
Le régime est là, qui ne fonctionne que pour lui et ceux qui en profitent. Il y a à la tête de l’État un faux chef qui ne pense qu’à sa carrière ; c’est l’énorme défaut de l’institution capitale de la Ve République qui crée non un roi, un vrai roi, mais un substitut de roi, ce qui s’appelle un faux roi. C’est-à-dire rien de pire. Cette prétendue monarchie républicaine n’est qu’une république monocratique dont le bénéficiaire et le titulaire n’est qu’un aventurier de passage qui a conquis le pouvoir – car c’est une conquête ! – et par tous les moyens. Macron fut l’élu, comme il est évident, mais personne n’ose le dire, de McKinsey, de BlackRock, de General Electric-Alstom, des lobbies allemands et anglo-saxons et du FLN : ce qui explique tout de sa gouvernance. Et de sa politique étrangère.
Les gouvernements ont pour priorité de maintenir le régime : c’est tout l’esprit de la législation et de l’action gouvernementale. Et du budget ! La France et les Français n’existent plus. La représentation nationale ne représente plus rien que des partis qui se disputent le pouvoir, les places, les prébendes. Les candidats ne sont guidés que par le souci de leur carrière. Et il en est qui pensent que la France est faite pour eux et qu’ils sont faits pour la France ! Cette monstruosité – car c’est une monstruosité pour qui a le sens de la France historique – est au cœur du fonctionnement du régime. Tout est là : demain, les présidentielles ! Dans un cadre pareil, la justice juge selon l’idéologie des juges. Les Français en pâtissent et voient les truands peu à peu s’emparer du pays. Crise générale, oui, crise du régime, soit ! Mais cette crise est celle de la République, en tant que telle. Et d’une gravité extrême. C’est ce qu’il faut bien comprendre. Inutile donc d’en faire une sixième. L’urgence serait plutôt, à l’évidence, de faire le vrai roi. Au moins, que le désastre en cours serve de leçon aux Français.
Illustration : Les meilleures écoles catholiques, la Cour des Comptes, où il n’a rien fait. Secrétaire national du Parti Socialiste, président de la République, son trésorier de campagne pédocriminel international avec comptes offshore dans toutes les Caraïbes : élections et comptes validés. De nouveau député socialiste et possible candidat à la présidentielle. Trois femmes connues, ni successivement ni conjointement mais par tuilage, 40 000 euros de revenus, secrétariat, chauffeur, voiture, gardes du corps, la plus belle villa de Tulle, aime régler les problèmes au restaurant. Bref, le socialiste à la française. Il paraît que dans sa jeunesse, quand il mangeait sa tranche de foie gras, il pensait aux pauvres. Ce serait l’origine profonde de son engagement, de son combat, de sa vocation.
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