Tribunes
L’exil de Gratien
À dix-neuf ans, Gratien était devenu un grand diable un peu « chat maigre », plutôt rêveur et très rétif aux examens ; ses deux échecs retentissants au baccalauréat semblaient bien l’exclure de tout parcours académique et la perspective de se mêler d’apprendre un métier lui procurait, suivant les jours, indifférence ou ennui.