Tribunes
Le racisme comme impasse anthropologique et rhétorique de la modernité
La piste heideggérienne…
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La piste heideggérienne…
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La France est en crise. La question politique- paraît-il, gravissime !- tourne autour de deux sujets : la dissolution de l’Assemblée dont les députés du système ne veulent pas, la démission du président dont Macron ne veut pas. Un gouvernement Lecornu II succède à un gouvernement Lecornu I. Lequel ne dura que quelques heures et fut le plus éphémère de toute l’histoire de la Ve République. Lecornu II est le quatrième gouvernement dont se dote la France en un an et le sixième en deux ans.
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Quand ce quadragénaire à la vêture décontractée du meilleur faiseur entra dans le bar, le gueulard du comptoir était justement en train de clamer de sa voix rauque :
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Il existe une vérité simple, presque trop simple pour notre époque bruyante : on a parfaitement le droit de ne pas s’intéresser aux imbéciles. Ce droit n’est écrit dans aucun code, mais il traverse toute civilisation qui se respecte ; il est l’une des clefs de la liberté intérieure.
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La vie était simple et rustique à Stag House, et Gratien s’y plut immédiatement. Le captain Grey lui confia de seconder le valet Donald dans le soin des chevaux et de l’écurie, ainsi que la responsabilité des approvisionnements au-delà du lac. Plus tard, il fut chargé d’accompagner les hôtes qui souhaitaient explorer les collines, à pied ou à cheval.
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Il est des adages dont la pérennité surprend, tant ils paraissent se vérifier dans l’actualité la plus chaude. Celui que me répétaient mes oncles – moins on est malin, plus on croit que l’on l’est – trouve aujourd’hui une application soudaine et méritée dans la controverse suscitée par un propos tenu sur une chaîne (le mot n’est malheureusement pas trop fort) de grande écoute, par un chanteur estimable, davantage au plan des mélodies que des rengaines, mais qui fait partie du paysage musical de nos neurones depuis une quarantaine d’années.
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Nombre de penseurs et de questions qu’ils portèrent à la disputatio philosophique sont devenus inaudibles dans notre hypermodernité contemporaine.
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Il y a des mots qui, déplacés d’un milieu à l’autre, changent de sens comme un drapeau change de main au cours d’une bataille. « Beauf », par exemple. On se souvient des planches de Reiser, des vociférations de Jean Yanne, de l’odeur du formica et du pavillon en meulière. Le beauf, c’était le beau-frère médiocre : sentencieux, vaguement cocardier, amateur de saucisses grillées, de bibelots criards et d’avis définitifs sur tout. Un être rivé au conforme, à l’évident, à l’étroit. Bref : le règne du quelconque.
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L’homme aime donner l’apparence d’être le maître du monde. Alors qu’il est obligé de se battre pour l’être chez lui, tant l’esprit gauchiste, ce qu’il est convenu d’appeler le « wokisme », imprègne, et depuis de longues années, la société américaine, dans les strates de l’État profond, dans les campus universitaires, dans un certain nombre d’États démocrates comme la Californie, dans les plus grandes villes comme New York ou même Washington.
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Une partie de l’opinion, agitée par la passion de l’avilissement, s’emploie aujourd’hui à rétablir, sous des formes plus sournoises, l’ancienne mort civile. Il ne suffit plus que l’on critique un homme public, ni même que l’on juge ses actes : il faut désormais l’effacer, le nier comme sujet, interdire que l’on parle de lui autrement qu’en termes de mépris. L’on ne se contente plus de débattre : l’on exige l’ostracisme.
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Il y a, dans le répertoire d’Antoine Ciosi, une chanson simple et poignante : *Le prisonnier*.
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À dix-neuf ans, Gratien était devenu un grand diable un peu « chat maigre », plutôt rêveur et très rétif aux examens ; ses deux échecs retentissants au baccalauréat semblaient bien l’exclure de tout parcours académique et la perspective de se mêler d’apprendre un métier lui procurait, suivant les jours, indifférence ou ennui.