De 1935 à 1948, de la guerre d’Éthiopie à la toute prochaine guerre de Corée, les auteurs nous entraînent le long des lignes fatales qui, de la Méditerranée au Pacifique, ont dessiné ces 80 dernières années.

C’est un petit livre qui enchaîne les noms propres et les éclairages historiques à la vitesse de l’éclair, comme écrit à l’instinct.

Le 15 avril 2019, quelques mots se propagent comme une trainée de poudre : Notre-Dame brûle. Cet évènement a saisi le monde entier, des riverains jusque de l’autre côté de l’océan, témoignant ainsi de l’attachement que ce monument, exceptionnel à plus d’un titre, suscite dans le cœur de tout un chacun.

Frère François Cassingena-Trévedy nous en apporte dans ses Propos d’altitude (éd. Albin Michel). Il ne s’agit pas d’un paradoxe, puisque l’altitude n’est pas ici exaltation mais humilité ardente ; il s’agit « de monter depuis le tout-bas des choses. De monter au plus haut, dans le tout-bas des choses. »

Après avoir publié les deux premiers volumes de sa série d’essais L’Homme et la Cité, Stanislas Berton, ancien chef d’entreprise et spécialiste des risques systémiques, revient aujourd’hui avec un remarquable tome III consacré à la désinformation, à l’« empire du mensonge » et à la guerre qui oppose le totalitarisme mondialiste à un nouvel ordre international multipolaire. Entretien d’Henri Baclet avec Stanislas Berton.

Ce livre est une mine. Vous cherchez, vous trouvez. Vous pénétrez dans les profondeurs de l’économie et de la sociologie de l’immigration en France et vous remontez avec des éléments clairs, précis, dégagés de leur gangue, la plupart chiffrés, mis en tableaux comparatifs.

Si on ouvre un dictionnaire sur l’occurrence « prochain », on y trouvera la définition suivante : être humain considéré comme un semblable, considéré dans les relations entretenues avec lui, personne proche.

« Le drame de notre temps, disait Cocteau au début du siècle précédent, c’est que la bêtise se soit mise à penser. » Depuis, la bêtise qui pense a obtenu tous les diplômes, elle s’est travestie en savants, professeurs, maîtres en tous savoirs, elle gouverne le monde et opprime l’intelligence, partout où elle la trouve, et elle s’échine particulièrement à l’empêcher de se développer chez les enfants.

Analyser la carrière et les œuvres de l’académicien Louis Bertrand permet de dresser un portrait contrasté d’un écrivain toujours changeant dont l’amour de la latinité et le nationalisme ont connu de curieux avatars.

La mondialisation paraît marquer le pas. Mais le système politique et économique est-il prêt à annuler plusieurs décennies d’efforts transnationaux ? Guillaume Vuillemey le pense mais fait l’impasse sur ce qu’un véritable souverainisme doit être pour être efficace.

L’homme du ressentiment, c’est cet homme qui, par la force conjuguée de l’envie, du désir, de la haine, de la rancune, de la jalousie ou de la vengeance, et de son impuissance (physique, sociale, morale, intellectuelle, etc..) à pouvoir les assouvir, les exprimer ou les transcender, va entretenir un certain nombre d’émotions de nature à provoquer une déformation plus ou moins permanente du sens des valeurs et de sa faculté de jugement.

Ou vous a-t-on fait comprendre que vous auriez pu offrir autre chose ? Choisissez la prochaine fois les deux derniers ouvrages de Dimitri Casali.