Louis XIV avait bon goût, en tout, et donc en peinture. Au fur et à mesure des aménagements successifs de Versailles, quelques tableaux constituèrent sa “garde rapprochée” : ceux qu’il fit accrocher dans sa chambre, à l’attique, c’est-à-dire en haut des murs. Comme la chambre du Roi est en cours de restauration, Béatrice Sarrazin, conservateur général du Patrimoine, a eu l’excellente idée de donner à voir les tableaux en les redescendant à hauteur d’œil dans l’appartement de madame de Maintenon.

Mon oncle Victor, l’époux de ma tante Euphrasie, me raconte que quand il était jeune, ce qui remonte loin, les musées avaient quelque chose de mélancolique. Ils étaient à peu près vides. Un rayon de soleil oblique traversait la poussière.

Sylvain Gouguenheim a écrit une somme sur les Pays Baltes qui impressionne autant par la méthode et l’érudition que par la découverte de ces “païens” isolés au milieu d’une Europe christianisée. La partie proprement historique commence avec les Indo-européens et se termine au XVIIIe siècle.

De 1515 à nos jours, Robert Muchembled examine l’évolution de la séduction française. On passe en gros du séducteur actif à la séductrice active, si on se borne aux représentations – et comment un historien peut-il aller outre ce qui est dit, écrit et montré ?

La gauche s’est déchaînée contre ce film en en critiquant méthodiquement tous ses aspects : mal pensé, mal joué, mal filmé, mal financé, mensonger, Vaincre ou mourir est-il vraiment un condensé d’infamie ou le révélateur du fanatisme rance des républicains nostalgiques de la Terreur ?

Nous vivons dans un état de guerre permanent.

Sous son propre label Piano 21, le pianiste franco-chypriote Cyprien Katsaris redonne ses lettres de noblesse à l’art parfois dénigré de la transcription et revisite ainsi en les sublimant quelques chefs-d’œuvre de Camille Saint-Saëns (1835-1921).

Dans les années 20 et 30, quand régnait l’Art déco, les immeubles et les compresseurs avaient le même aspect. Il suffit de regarder le Pan-Pacific Auditorium, à Los Angeles, construit en 1935, et le Compresseur d’air modèle 356 de l’Electric Sprayit Company pour s’en convaincre. Ce ne sont que formes oblongues et ailettes, élans arrondis et masses trapues.

Philippe Tesson s’est fait connaître très tôt en tant que journaliste, parfois polémiste, rédacteur en chef du journal Combat et fondateur du Quotidien de Paris. Ce n’est pas sous cet angle que nous désirerions lui rendre hommage, mais plutôt en mettant à l’honneur sa grande passion du théâtre.

L’occasion se présente de prendre notre essor « vers les champs lumineux et sereins » avec Pierre Manent et son Pascal et la proposition chrétienne (Grasset). Non que cet essai soit sans défauts, mais sa hauteur de vue, la richesse de ses analyses, la passion pour le service des âmes dont il est animé, le recommandent à notre attention.

Notre ami Mathyeu Le Bal tient la galerie Les montparnos, 5 rue Stanislas dans le VIe arrondissement de Paris, galerie d’art contemporain, principalement de peintures de ce qui fut appelé l’École de Paris.

Bruno Lafourcade observe le monde. Quelque effort qu’il fasse, il en perçoit surtout la laideur satisfaite et arrogante.