Civilisation
Hypermorale délétère
Henri Bergson nous a enseigné que l’homme s’abreuvait à deux sources de la morale : la première est issue des habitus d’une socialité instinctive que le jeu de l’évolution a instaurés progressivement, par sédimentation ; la seconde ressortit à l’« élan vital », puisé au plus profond de l’individu, dans les replis mystérieux de son énergie émotionnelle.