Chaque année un nouvel album de Blake et Mortimer vient se rajouter à la liste, déjà longue, des albums post-Jacobs.

Les gens sont méchants. Et il y a des gens très méchants, comme Attila, Staline, Pol Pot et Boudarel.

À la fin du XIVe siècle, un vieux Bourgeois enseigne à sa jeune femme de quinze ans comment tenir son ménage. Que de conseils dispensés à « belle amie » !

Quel livre étonnant sur les étals de nos libraires que celui d’Hélène Raveau qui déjà avec son ouvrage Les Choses d’en-haut avait su nous plonger avec élégance et contemplation dans les profondeurs de Port-Royal, pour les faire résonner avec force avec notre monde contemporain.

Avec son talent habituel d’historien sachant vulgariser et de catholique sachant adopter un ton mesuré, Jean-Christian Petitfils poursuit sa quête d’une foi éclairée et soutenue par les faits.

Lors qu’Éginhard sentit monter en lui le goût de la retraite, il s’installa non loin de Francfort et fit construire une maison, une église et des bâtiments conventuels. Il ne manquait plus à ce lettré, qui servit à la cour de Charlemagne (dont il écrivit une vie), que des reliques à vénérer.

Y a-t-il encore des poètes ? Et qui ne se contentent pas de jeter des mots sans aucun sens, ni aucune logique ni esprit d’intelligence, au motif de laisser s’exprimer je ne sais quel moi profond.

Quand Chesterton décide de manier la fable politique, il se lance dans un roman où un bibliothécaire spécialiste des Hittites ressuscite les corporations médiévales.

Dans les champs de ruines du Proche-Orient, une journaliste française, oubliant tous ses présupposés, observe et écoute ceux qui ont tout perdu. Elle se sent chez elle là-bas, elle voudrait ne jamais quitter ceux qui vivent dans une pauvreté parfois indicible.

Stéphane Giocanti a souhaité évoquer la Commune de Paris, non pas en historien, il s’en défend – même s’il a beaucoup lu sur le sujet et cite ses sources – mais plus en « historien de l’histoire », examinant les ouvrages savants sur le sujet pour voir comment on a construit avec cet épisode de notre histoire un mythe politique toujours d’actualité. Car si notre auteur assume parfaitement ne pas être neutre, il considère que nombre des historiens de la Commune ne le sont pas plus que lui, donnant de leurs parti-pris un certain nombre d’exemples.

Encore une uchronie royaliste, mais imaginée par Frédéric Le Moal, spécialiste de l’histoire militaire et du fascisme.

En 1995, Michel Zink donne sa leçon inaugurale de la chaire de Littératures de la France médiévale du Collège de France : « La meilleure raison de poursuivre cet enseignement vieux de cent cinquante ans est que son objet n’existe peut-être pas » : toute la méthode de Zink est dans cette apparente désinvolture, dans cette réflexion sans cesse menée sur un objet littéraire forcément augmenté de tout l’appareil gigantesque du commentaire.