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Positions

Depuis sa nomination au ministère de l’intérieur par Michel Barnier, Bruno Retailleau est devenu le poil à gratter de la gauche, personne n’en doutait, d’une partie des macronistes, égarés de longue date au sujet des politiques migratoires de la France, un égarement qui advint au grand jour lors du vote de la loi Immigration il y a moins d’un an, avec les voix du Rassemblement National.

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Ce fut du reste, et à juste titre, l’occasion pour le parti de Marine Le Pen de noter que ce vote a été une victoire idéologique de son camp et de ses thèses. Reconquête ! a fait de même, de façon plus discrète. Il est vrai que la loi en question pouvait être perçue comme une victoire pour le camp national et défenseur de la civilisation européenne, au moins sur le plan des idées. Ce ne fut cependant pas le cas concrètement, puisque l’essentiel des mesures a été rejeté par un Conseil constitutionnel mentalement socialiste, et que les décrets des autres mesures ne sont toujours pas sortis. Cette loi était un jeu de dupes, une façon pour le macronisme d’essayer de limiter les dégâts à l’approche des élections européennes. Échec du président de la République : son camp a pris sa première grande claque, en attendant celle des législatives, limitée par l’imbécillité d’un NFP qui appelle à voter pour des adversaires qu’il combat le reste du temps. La gauche française est ubuesque. Pourquoi ? Parce qu’elle est immigrationniste, au même titre que le macronisme considérant que l’immigration serait « une chance pour la France », ce que Bruno Retailleau conteste à juste titre. Il n’est que de regarder l’état de dégradation qui se déploie chaque jour un peu plus en France à mesure que les communautarismes issus des migrations se développent dans les « quartiers » et que les nouveaux migrants, illégaux pour la plupart, jeunes, sans qualifications, arrivent sur le territoire français. Pour le macronisme, ils seraient une chance pour l’économie. Macron et ses amis veulent des prolétaires, tout est dit. Mélenchon et ses amis, quant à eux, veulent des électeurs et une société multiraciale, à l’exception des blancs, et sans percevoir qu’une telle société serait par nature multiraciste.

Des électeurs et une société multiraciale

L’immigration est devenue le problème numéro un en France mais aussi à l’échelle de la civilisation européenne, tant cette dernière est menacée à court terme. Il n’est que de voir, mi-octobre, les manifestations à Hambourg d’islamistes réclamant un califat et l’application de la charia au nom de… la lutte contre les discriminations. On croit rêver. Face à ce problème, les positions doivent être claires. Les actes aussi. Si le droit d’asile et le statut de réfugié sont à conserver, en vertu des accords internationaux et de la réalité de ce qui peut être vécu dans certains pays, par exemple pour une femme afghane, ils doivent cependant être révisés et revus à la baisse. Ce droit et ce statut sont devenus, par l’entremise d’associations complices bien rodées, des portes d’entrée sur le territoire, pour des migrants qui n’ont rien à y faire. La rétention des migrants sous OQTF doit évidemment être allongée, à l’image de ce qui se pratique dans les autres pays européens. Les expulsions doivent se multiplier. La France a la capacité de ramener nombre de migrants illégaux et délinquants aux frontières maritimes du Maghreb par exemple. Il revient aux pays d’origine et à d’éventuelles ONG locales, si elles existent, de les prendre alors en charge… Les expulsions doivent aussi concerner les délinquants et criminels qui ont la double nationalité, comme tous ceux qui ne reconnaissent par l’histoire et les valeurs de la France. Il est notable que nombre de migrants, en particulier originaires des anciennes républiques soviétiques, islamistes, reprochent à la France d’avoir voulu leur « imposer » ses valeurs… Il en va de même des migrants venus de l’Afrique subsaharienne. En étant complice des migrations, la France est actuellement complice des mafias de passeurs, d’ONG douteuses et finalement de la détestation de la France. L’heure est au grand retour, à la remigration. Pourquoi des populations refusant les règles de vie de notre pays seraient-elles acceptées ? Il n’y a aucune raison valable.

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