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Penser clairement

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Penser clairement

Nous voici, une fois de plus, entrés dans cet espace où observer, commenter et réfléchir est devenu compliqué, gênant et antisocial. On se croirait dans une république soviétique ou aux temps révolutionnaires. Dire ce que l’on voit amène à être accusé de parti pris, décrire ce qui se passe est considéré comme une agression intolérable, ne pas adhérer à l’opinion officielle – dont on ne sait même plus si elle est majoritaire ou seulement médiatique – vaut d’être publiquement flétri.

C’est ainsi que le gouvernement vient de lancer Viginum, « le service de vigilance et de protection contre les ingérences numériques étrangères »– vous savez, ces méchants Russes qui attaquent Benjamin Griveaux car les élections municipales parisiennes sont un sujet géopolitique majeur – afin de répondre « aux défis majeurs de la menace informationnelle et des ingérences numériques qui s’immiscent aujourd’hui dans le débat public. » On l’a vu avec Blanquer, qui accusait les hackers russes de s’attaquer aux serveurs de l’Éducation nationale, chacun se verra accusé d’être à la solde de l’étranger dès qu’il relaiera une information que Le Monde n’aura pas validée, exploitera une faille du discours officiel ou se contentera de donner son opinion libre sur les palinodies gouvernementales. Chacun peut s’exprimer à loisir, et plus qu’avant, mais toutes les opinions hétérodoxes sont assurées d’être combattues par la censure : paroles empêchées, débats interdits, juges tranchant du vrai, historiens décidant du légitime, journaux refusant de traiter l’information et, de plus en plus, délégitimation complète des opinions contraires.

Il nous est apparu qu’il fallait au contraire penser autrement : pourquoi consentir à l’impôt ? Pourquoi croire l’OMS et les Chinois quand ils affirmaient et affirment encore que le virus du Covid n’a rien que de très naturel dans son émergence et son expansion ? Pourquoi appeler « vaccin » ce qui est fondamentalement différent ? Enfin, pourquoi ne pas rentrer en “dissidence d’information” ? Et une fois encore, il apparaît que penser autrement, c’est penser clairement. 

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