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Le scandale de l’éolien

Fabien Bouglé est expert en politique énergétique, auteur de Nucléaire, les vérités cachées et Éoliennes, la face noire de la transition écologique (Le Rocher), et chef d’entreprise. Entretien avec Fabien Bouglé.

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Le scandale de l’éolien

Fabien Bouglé, comment en êtes-vous arrivé à vous intéresser aux éoliennes ?

Mon destin n’était pas du tout d’écrire des livres sur l’énergie ou la politique énergétique, je travaille dans le monde de l’art en tant que spécialiste du droit et de la fiscalité du marché de l’art. Je restaurais en Normandie une maison du XVIIe siècle et j’avais le label de la Fondation du patrimoine. J’étais très content, je faisais le clos et le couvert, j’avais restauré la toiture, ce qui est toujours une grande joie pour ceux qui restaurent des maisons anciennes. Et puis j’ai découvert, il y a 14 ans, presqu’au tout début de la politique d’invasion des monstres éoliens, qu’il y avait là un projet d’éolienne de 180 mètres de haut à 800 mètres de mon logis ancien. J’ai combattu ces éoliennes. J’ai dévoilé d’abord le scandale des prises illégales d’intérêt dans le domaine de la filière éolienne.

Pouvez-vous nous donner la définition de la prise illégale d’intérêt et en donner un ou deux exemples ?

La prise illégale d’intérêt est un délit pénal constitué lorsqu’un élu participe à une délibération pour laquelle il a un intérêt personnel ou familial. La prise illégale d’intérêt, c’est la confusion entre les intérêts personnels et les intérêts politiques. Un élu qui aurait des éoliennes sur ses terres mais ne participerait à aucune délibération ne pourrait pas être poursuivi pour prise illégale d’intérêt. Ce délit s’étend à l’ensemble du contexte familial, à l’épouse, ou par exemple, à l’associé dans un GAEC : c’est très large et nous avions réussi à en dévoiler un grand nombre. Et le Service central de prévention de la corruption du ministère de la Justice avait, dans son rapport d’activité 2014, dévoilé l’ampleur des prises illégales d’intérêt. Suite à ce rapport d’activité, un « Complément d’enquête » était passé sur France 3 sur cette corruption, et les promoteurs éoliens, en panique, ont écrit pour demander la réforme des prises illégales d’intérêt – réforme en cours que nous avons pu empêcher. Le président du syndicat des promoteurs éoliens a d’ailleurs dû démissionner suite à cette démarche. Mais nous avons finalement perdu puisque, quelques mois après, le Service central de prévention de la corruption a été dissout.

Prébendes et gabegies

C’était la première étape.

Oui, nous étions à la fin du mandat de François Hollande. Et puis quelque temps après, j’ai dévoilé avec Luc-Antoine Lenoir, journaliste au Figaro, le scandale du prix de rachat de l’électricité des éoliennes en mer, avec un prix garanti à 220 € le mégawattheure alors que le prix spot, le prix de marché, était à 40 €. C’était 2017-2018 : nous contraignons à ce moment-là le gouvernement à déposer un amendement de renégociation des tarifs de rachat. Le ministère de l’Economie et des Finances a dit que le total de la différence entre le prix spot et le prix garanti représentait une subvention de 40 milliards d’euros et qu’il recommandait que le prix garanti soit entre 90 et 100 € le mégawattheure (ce n’était pas mal !) ou sinon, les six parcs seraient annulés.

Qui était le ministre ?

Nicolas Hulot : la question se posait sur les parcs entre le Tréport et Noirmoutier : Courseulles, Le Tréport, Saint-Brieuc, Saint-Nazaire. Et donc nous pouvions, si les promoteurs éoliens n’acceptaient pas de baisser entre 80 et 100 € le mégawatt, arriver à annuler les parcs. Et à ce moment-là, le gouvernement dépose à l’Assemblée nationale un amendement de 6 pages de rétractation des contrats qui, selon mes informations, prévoit même d’indemniser les promoteurs éoliens ! Nicolas Hulot menace, alors, de démissionner du gouvernement, et Macron capitule en disant « on va faire un tarif de rachat à 180 € le mégawattheure » : un tarif hors raccordement à 150 € avec un raccordement à la charge de l’État s’élevant à 30 € le mégawattheure. Cela représente une économie de l’ordre de 8 à 10 milliards, certes, mais nettement au-dessus du tarif spot. Nicolas Hulot et Macron vont s’en enorgueillir lors de leur venue en mai 2018 à Saint-Brieuc, pour annoncer la grande nouvelle : « J’ai fait économiser 15 milliards d’euros à la France », et les six parcs ont été maintenus, dont le premier, Saint-Nazaire, est déjà installé, à 12 km des côtes : il est devenu le « mur de l’Atlantique éolien » à Saint-Nazaire et à la Baule.

C’est une affaire qui s’est faite entre les élus, les édiles et les marchands d’éoliennes. On aurait pu interroger le public ?

Le public, selon le gouvernement et les lobbies éoliens, est à 80 % favorable à l’éolien, il n’y a donc pas de raison d’auditionner la population, on perdrait du temps. On connaît les éléments de langage. Quand il y a des référendums d’initiative locale qui dépendent des communes, comme en Belgique, ou en France, c’est étonnant, il y a 80 à 90 % de non : c’est le chiffre inverse des sondages des promoteurs éoliens.

On sent que les politiques méprisent et le peuple et le droit français.

Pour toutes les décisions, les citoyens ne sont pas consultés. L’État de droit est fortement menacé, c’est-à-dire tous les fondements du droit, la Constitution, la charte environnementale, qui, dans son article 7, de mémoire, dit que « toute décision ayant un impact environnemental doit faire l’objet d’une participation du public concerné ». C’est issu de la convention d’Aarhus, convention internationale signée par la France : tous ces prétendus écologistes, qui ne veulent pas de participation du public, ne sont ni écologistes ni démocrates. Aujourd’hui, les écologistes et les démocrates, ce sont les antis-éoliens et ceux qui préservent la démocratie : ces prétendus écologistes nous disent, non, pas de convention d’Aarhus, pas de participation du public. En même temps, je suis optimiste, on voit bien que l’opinion publique change, qu’il y a un fossé majeur entre l’opinion publique et ces élus qui prennent des décisions complètement déconnectées de la réalité.

Revenons aux élus, justement.

En janvier 2019 Julien Aubert lance la commission d’enquête parlementaire sur les énergies renouvelables. Les pêcheurs avaient été auditionnés par la commission d’enquête Julien Aubert, et on n’a pas tenu compte de leur avis ! Je voudrais quand même souligner une chose, c’est que, depuis le début de cette histoire, on a affaire à Emmanuel Macron, soit comme ministre de l’Économie, soit comme président, et même avant, puisqu’il était conseiller à l’Élysée. Sous Sarkozy, il était conseiller de la mission Attali. Avant François Hollande, avant 2012, Valérie Pécresse joue un rôle particulièrement néfaste puisque c’est son action qui a relancé les parcs éoliens en mer.

Le rôle de Macron est quand même tout à fait important dans ce dossier ?

Macron n’est pas le seul ! Le premier, c’est Hollande. Et il y a aussi deux hommes-clés : François Brottes, député socialiste, et à ce titre rapporteur de la « loi relative à l’accélération des énergies renouvelables » en 2013, et en même temps, on est déjà dans le « en même temps », il est rapporteur de la « Commission d’enquête relative aux coûts passés, présents et futurs de la filière nucléaire ». Donc c’est un homme absolument clé. Le second homme-clé est Xavier Piechaczyk, collaborateur de François Hollande à l’Élysée pour les questions énergétiques, et chef d’orchestre de la loi de la baisse de la part du nucléaire à 50 % et de la loi d’augmentation de la part des renouvelables qui va libéraliser totalement les éoliennes en supprimant tous les verrous. Quand François Brottes démissionnera de l’Assemblée nationale, il sera nommé président de RTE (il n’est pas du tout ingénieur), entreprise chargée, entre autres, du raccordement des éoliennes au réseau électrique.

C’est quand même assez troublant !

Ce sont les responsables de RTE qui écrivent les rapports sur l’électricité, qui ont cette logique de vision d’ensemble de réseaux, qui touchent le TURPE, Tarif d’Utilisation du Réseau Public d’Electricité, c’est à dire la taxe de raccordement qui apparaît sur les factures d’électricité des Français. Et n’oublions pas qu’un réseau électrique n’a pas besoin de beaucoup de travail quand il n’y a pas de raccordement. Donc, s’il y a 56 réacteurs nucléaires, le raccordement n’est pas une grosse affaire. En revanche, si vous avez 8 500 éoliennes à raccorder, il faut installer de grandes quantités de câbles, qui coûtent plus cher que pour les lignes à haute tension. Et qui est le successeur de François Brottes chez RTE ? Xavier Piechaczyk ! qui nous a annoncé, l’année dernière, qu’il va falloir consacrer 100 milliards d’euros pour le raccordement des éoliennes au nouveau réseau d’électricité. Par comparaison, c’est quasiment le coût du parc électronucléaire français : la Cour des comptes l’a évalué à 90 milliards en euros réactualisés. Mais aujourd’hui, on réduit la production du nucléaire pour laisser entrer l’électricité éolienne : pour être concret, cela signifie que quand on affirme qu’il y a 6 % de production électrique éolienne, c’est la réalité, mais en fait la production nucléaire a été légalement réduite pour laisser rentrer l’électricité éolienne dans le réseau…dont le coût est beaucoup plus élevé.

L’électricité nucléaire est amortie, ne coûte rien et est donc très rentable. On remplace l’électricité nucléaire amortie par l’électricité éolienne subventionnée, et donc ça coûte des milliards. La Cour des comptes et différents établissements officiels ont évalué, pour la commission d’enquête parlementaire sur les éoliennes, un coût entre 100 et 150 milliards d’euros hors raccordement : avec le raccordement des éoliennes, on arrive à 250 milliards.

Nous sommes tenus par l’Allemagne qui nous dit de ne pas quitter le marché européen !

Selon le chiffre du Ministère de l’Écologie, le mix énergétique français consommé, c’est-à-dire l’intégralité des besoins en énergie de la France, est composé de 40 % de nucléaire, environ 50 % de fossiles et 1,6 % d’éoliennes : le nucléaire nous a coûté 90 milliards pour 40 % de notre mix énergétique, et les éoliennes nous coûtent 150 milliards, plus les potentiels raccordements, pour 1,6 % de notre mix énergétique consommé. Hallucinant.

Et quels sont les taux de charge des panneaux solaires ?

Le photovoltaïque est intermittent : le facteur de charge, c’est 13 % en moyenne en France, c’est-à-dire que pour avoir l’équivalent d’un mégawatt du nucléaire, il faut installer 7 mégawatts de panneaux solaires. Ce n’est pas avec quelques panneaux solaires qu’on va construire des chars quand on va être en guerre : il faut quand même être pragmatique. Les écologistes sont pour la décroissance, et nous allons fonctionner dans notre société avec ce que le vent nous donnera. C’est Reine Nature ! On va donc revenir aux rogations ?

C’est ainsi que fonctionne notre république !

Nos politiques sont dans un déni : Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique, nous dit qu’ils vont décarboner l’électricité. Mais la France est déjà décarbonée ! Les grands experts de la Macronie nous disent qu’il faut mettre de l’éolien parce qu’on n’est plus capable de construire des réacteurs nucléaires et il va falloir aller assez vite. Sauf qu’un réacteur nucléaire installé sur 1 km², Bugey, par exemple, c’est 3600 mégawatts installés. Vous savez combien il faut d’éoliennes en mer pour compenser cette centrale nucléaire ? Il faut 1000 éoliennes, sur 1000 km², c’est-à-dire treize fois la centrale éolienne de Saint-Nazaire, pour compenser la centrale nucléaire de Bugey d’une surface d’1 km². Et si on prenait des éoliennes terrestres, il en faudrait 4 à 5000, c’est-à-dire les deux tiers de ce qu’on a déjà installé.

Nous sommes dirigés vraiment par des gens compétents…

Agnès Pannier-Runacher défend sa loi sur l’énergie renouvelable en nous disant que les éoliennes vont assurer notre souveraineté énergétique parce que, comme le vent souffle en France, le vent est français, c’est un vent souverain ! Si le vent est gratuit, si le soleil est gratuit, nous avons cependant besoin d’outil pour les apprivoiser : pas une éolienne n’est construite en France. 65 % des éoliennes installées en France sont allemandes, et 30 % sont danoises. Comme il y a actuellement une déroute financière des producteurs d’éoliennes, ça va partir en Chine. Je ne vois pas bien où est la souveraineté énergétique… Tandis qu’une centrale nucléaire, c’est du cuivre, du béton et de l’uranium : nous avons en France aujourd’hui des réserves pour 30 ans de production de centrales nucléaires. Et si nous avions gardé Astrid, le réacteur à neutrons rapides utilisant les déchets nucléaires, qui deviennent alors des combustibles exploitables, ce serait 2000 ans de souveraineté énergétique ! Je dis aux députés de la Macronie qu’ils sont peut-être très compétents mais qu’ils doivent arrêter de raconter n’importe quoi et que plutôt que de faire une loi sur les énergies renouvelables, ils doivent faire une loi d’accélération du nucléaire en France, la troisième industrie française, qui permet d’assurer notre compétitivité.

Pouvez-vous parler de la sortie du marché énergétique concurrentiel par le Portugal et l’Espagne ? Pourquoi la France n’en sort-elle pas ?

Il y a encore deux ans, c’était possible : nous étions exportateurs de 40 térawattheures d’électricité. Mais nous avons mis à l’arrêt nos réacteurs nucléaires, pour des raisons un peu douteuses, avec le principe de précaution poussé à l’outrance, nous sommes obligés d’importer l’électricité et comme nous importons de l’électricité, nous sommes tenus par l’Allemagne qui nous dit de ne pas quitter le marché européen de l’électricité !

Allemagne à qui nous donnons notre gaz.

Effectivement, nous lui donnons notre gaz pour qu’ils produisent de l’électricité qu’ils nous revendent à tarif spot.

C’est ubuesque… ou c’est une trahison.

Dans le système de fixation du prix dans le marché européen de l’électricité, c’est l’unité de production la plus chère qui conditionne le prix des autres modes de production. C’est la centrale à gaz qui a le coût de production le plus cher. Et l’Allemagne utilise énormément de gaz pour une raison très simple : elle est complètement dépendante de la Russie, une Russie qui a fermé ses approvisionnements. Mais, surtout, l’Allemagne a installé 45 % de son mix électrique avec des éoliennes et des panneaux solaires, une énergie intermittente qu’il faut compenser avec du fossile – du charbon et du gaz. D’autant plus que les vents n’avaient jamais été aussi faibles depuis 43 ans, comme l’explique la Commission européenne dans un rapport de l’Institut Copernicus. L’Allemagne a connu une baisse de la production éolienne de 15 % en raison de ces baisses de régime de vents.

Cette baisse a-t-elle été compensée ?

Tous les pays, l’Irlande, la Grande-Bretagne, le Danemark, l’Allemagne, en 2021, compte tenu de la baisse drastique de la production éolienne, ont été obligés de compenser par un achat massif de gaz. Et c’était avant la guerre en Ukraine : cet achat massif de gaz a fait exploser le prix du gaz en 2021, donc a entraîné une explosion du prix spot de l’électricité. Et cette situation a été aggravée, sans en être l’élément déterminant, par la guerre en Ukraine puisque l’Allemagne, qui importait 65 % du gaz de Russie a dû en importer d’autres pays. Mais on voit même qu’au moment de la guerre en Ukraine, le prix du gaz est moins cher qu’en 2021. Cela montre que l’Allemagne, utilisant beaucoup de gaz, n’a pas intérêt à ce que la France quitte le marché européen de l’électricité parce que nous ne dépendrions que de nos centrales nucléaires, à 33€ le mégawattheure, et l’Allemagne serait obligée de porter seule sa facture de gaz tandis qu’aujourd’hui elle la mutualise avec tous les pays européens ; en fait, aujourd’hui, c’est la France et les Français qui payent pour le gaz allemand. Cela va avoir des conséquences sociales majeures.

L’énergie éolienne n’est pas neutre : le fonctionnement des hélices se traduit par des perturbations, des pressions dans la zone proche du sol. Et personne ne peut dire quelles en sont les conséquences et les perturbations sur les régimes habituels des vents, donc des précipitations. Les anomalies climatiques plus fréquentes ne résulteraient-elles pas en partie de ces moulins nuisibles ?

Cette question est très intéressante. Le premier point, c’est qu’effectivement des études scientifiques très sérieuses ont montré que les éoliennes contribuaient au réchauffement climatique. Il y a eu une élévation de la chaleur au niveau des lieux d’implantation des éoliennes. Le deuxième point, c’est la notion de changement de régime de vent. Je vous ai parlé tout à l’heure de l’Institut Copernicus qui disait qu’il y avait une baisse historique des régimes de vent en Europe. Mais il y a un phénomène très particulier, c’est le phénomène « le vent tue le vent » : on a constaté que plus on multipliait les éoliennes sur les territoires, moins on avait de production d’électricité. Pourquoi ? Pour un phénomène très simple : si vous mettez dans la Beauce une ligne d’éoliennes et si, un kilomètre en amont, vous remettez une autre ligne d’éoliennes, la seconde ligne, qui était installée avant, va perdre en production d’électricité. Et d’ailleurs, c’est très intéressant, c’est factuel : il y a des procès pour « vol de vent », c’est à dire des contentieux entre exploitants éoliens qui accusent d’autres exploitants de leur voler leur vent. Outre le fait du changement des régimes de vents, on a donc aussi une perturbation anthropique des régimes de vent qui font que plus on installe d’éoliennes en Europe, moins elles produisent d’électricité du fait de la concurrence entre les éoliennes installées et du fait qu’on a prioritairement installé les premières éoliennes dans les zones de vent les plus favorables, qui sont dégradées par l’installation d’éoliennes dans des zones moins favorables. Vous voyez à quel point tout ça est une imposture.

 

Cet entretien est la retranscription partielle d’une émission de Radio Courtoisie animée par Hilaire de Crémiers et Henri Baclet du 5 janvier 2023.

Illustration : La vision stratégique de la Ministre de la Transition écologique : « Ça, je pense que c’est une très bonne idée parce que ça permet au fond à chacun de s’approprier ces énergies renouvelables, de les rendre plus désirables. S’agissant de la baisse de facture, là aussi c’est une proposition qu’on fait donc à un moment il faut fixer une limite. […] Ça peut être baisser la facture directement des habitants. Ce peut être baisser la facture des collectivités locales. Au fond, je crois que là aussi il faut qu’on travaille ensemble et qu’on trouve le chemin. » Public Sénat, 3 novembre 2022.

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