Civilisation
À la recherche du XVIIIe siècle
Le père de Berthe Morisot, préfet à Limoges, y créa un musée des Beaux-Arts. Une des premières œuvres données fut un ravissant portrait de Nattier.
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Amy Torrilhon étudia les Beaux-Arts à Clermont Ferrand de 1944 à 1947, intégra en 1950 l’Académie Julian. À partir de 1954, elle est engagée comme dessinatrice de presse auprès du célèbre graveur Maximilien Vox. Propos recueillis par Madeleine Gautier
Ses œuvres picturales et sculpturales aux compositions cubisantes, qui s’étendent sur plus de 40 ans, font d’elle une artiste réputée. Après un parcours jalonné de distinctions, elle a obtenu la prestigieuse Médaille d’argent Art Sciences Lettres 2019.
Auprès de lui j’ai perfectionné mon art pour m’orienter, sous son influence, vers la sculpture. Il faut savoir très bien dessiner pour prétendre sculpter. À cet effet, l’enseignement académique est incontestablement nécessaire.
Ces Rythmes constituent une nouvelle approche du dessin dont la technique n’avait jamais été pratiquée auparavant. Ce nouveau langage, scandé par l’emploi des couleurs, me permet de tirer une énergie singulière qui traduit mes émotions. Je n’appartiens à aucune école, ni aucun mouvement. Même si Gauguin et surtout Matisse ont contribué à mon identité, tout pour moi est source d’inspiration dès lors que cela fait sens et qu’il y a quelque chose à extirper.
Le cubisme est très intellectuel, il induit une véritable éducation du regard puisque le spectateur doit saisir l’émotion de l’artiste derrière l’apparente structure des formes et y puiser sa propre perception. La lumière est indispensable pour faire vivre et vibrer une sculpture. Ce n’est pas l’habileté qui rend l’œuvre plus lisible mais le rapport à la lumière associé à la vertu de l’instinct consubstantiel à l’artiste.
Même si les deux arts sont complémentaires, la sculpture me repose de la peinture par son rapport direct avec la matière qui concrétise ce que je désire exprimer.