Tribunes
Que faire ?
Adieu, mon pays qu’on appelle encore la France. Adieu.
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Ami lecteur, que l’on soit croyant ou non, comment tolérer un gouvernement qui, en violation de la loi, et le seul en Europe, interdit l’exercice du culte ?
Hostilité à l’égard des chrétiens, relayée avec une sotte lourdeur par les préfets ! À Strasbourg, un message de la préfecture enjoignait aux manifestants du dimanche 21 novembre de ne pas prier, même en silence ! Heureusement, l’un des orateurs de cette manifestation a cité ironiquement cet ubuesque oukase en avertissant qu’il était interdit de renouer ses lacets, puis il s’est lui-même mis à genoux pour entonner le « Chez nous soyez reine » ! Cet orateur, c’est Grégor Puppinck, docteur en droit, directeur du Centre Européen pour le Droit et la Justice, ONG agréée auprès de toutes les grandes instances internationales telles que l’ONU, la Cour de Justice de l’Union Européenne, la Cour Européenne des Droits de l’Homme. Une ONG active et bienfaisante qui s’attache à surveiller ces cours hostiles et malfaisantes.
Pour en revenir à l’actualité, il semble bien que beaucoup de Français commencent vraiment à renâcler sous le joug, en particulier les jeunes, qui éprouvent le besoin légitime de se retrouver, et de faire la fête sans cette distanciation sociale et ces maudits « gestes barrières » !
Dans la nuit du 21 novembre, une réunion clandestine autant qu’illégale a eu lieu autour d’une voie ferrée souterraine à Paris ; avertis par message, les jeunes gens étaient conviés moyennant 15 euros à suivre un itinéraire par petits groupes espacés en s’éclairant avec leurs portables pour rejoindre les lieux de la fête baptisée I want to break free ! Dommage pour l’anglais, mais amusant quand même.
Nous touchons là deux aspects de la liberté : d’une part, celle des croyants qui veulent vivre en tant que peuple leur messe, comme le Christ et l’Église le leur commandent depuis deux mille ans ; d’autre part, toute simple, mais vitale également, celle, vieille comme l’humanité, de se rassembler au café, sur les places ou ailleurs, en bonne et chaleureuse ambiance, selon son bon plaisir.
Un vent de colère monte, et c’est un grand soulagement que de le constater. Quoi de plus déprimant, en effet, que d’entendre parler de comportements frileux, pire, serviles, pire, délateurs de la part de certains de nos compatriotes, plus faibles, plus vulnérables, et d’évidence victimes de la désinformation publique.
Il n’est pas jusqu’à certains membres du clergé qui n’encouragent leurs ouailles à la soumission apeurée. À l’annonce du deuxième confinement, on pouvait lire dans une feuille paroissiale ces mots étonnants : « Nous n’aurons pas ce week-end de messe paroissiale dans nos églises. La faute au coronavirus encore, et à certains de nos comportements trop négligents. Nous devons vraiment prendre soin de nous pour prendre soin des autres ». Bref, vous n’avez pas été sages, vous êtes punis : privés de messe !
Quant aux autorités civiles responsables, certes, elles peuvent et doivent prendre et imposer des mesures prudentielles conservatoires, voire restrictives, mais celles-ci doivent être proportionnées aux risques réels ! Ce qui nécessite de la clairvoyance, du pragmatisme, des compétences, et un grand respect des personnes. L’énoncé de ces conditions suffit à déconsidérer totalement nos tristes gouvernants.
Ils ont fait leurs malpreuves, ils sont incorrigibles, ils sont malfaisants, ils méprisent ce que nous avons de plus précieux. Le moment des comptes à rendre approche : ne le laissons pas passer.