Editoriaux
Un espoir, le roi
Nous avons envoyé ce journal à l’imprimeur quelques heures avant de savoir qui, de Trump ou de Harris, serait président des États-Unis.
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La France est anesthésiée. Les citoyens somnolent sous le masque. Nous sommes dirigés par une classe politique peuplée d’amateurs serviles menés par une caste arrogante et endogamique. Où sont les Français moqueurs, râleurs, frondeurs, dresseurs de barricades ?
Covid 19 : le président et son premier ministre prennent chacun leur tour la parole pour intimider les Français ordinaires et les menacer d’amendes et de prison, tandis que les banlieues vivent toujours impunément en marge de tout ; le couvre-feu est aggravé, le confinement est à nouveau à l’ordre du jour, avec des aménagements dérisoires et un prolongement possible jusqu’à Noël ! Rétrospectivement, la gestion de la crise sanitaire donne une impression d’incompétence et d’amateurisme, certes ; mais si on considère les troublantes similitudes de traitement dans le monde entier, une autre question vient à l’esprit, du style : « à qui profite le crime ? » Une crise sanitaire mondiale, et un vaccin en cours d’expérimentation financé en bonne part par Bill Gates, cela donne un peu à penser….
Par ailleurs, notre brillante constitution est corrompue par le coup d’État permanent du pouvoir judiciaire qui musèle le législatif et l’exécutif. Le Conseil Constitutionnel, le Conseil d’État, censés garantir la souveraineté et le libre exercice du droit national, sont réduits à l’état de passoires par soumission volontaire à l’égard de la Cour de Justice de l’Union Européenne et la très malfaisante Cour Européenne des Droits de l’Homme ; foin de ces robins ivres de prétention, ceints du turban des mamamouchis du droit humanitaire qui nous interdisent au nom des Droits de l’Homme d’expulser les pires criminels vers leur pays d’origine ! Où sont les Guillaume de Nogaret d’antan ? À quand un patriotique Anagni ? À quand un hautain mépris, un royal dédain de ces néfastes instances sans légitimité ? Autrement dit, à quand le courage de recouvrer notre souveraineté ? De cela, les hommes en place ne sont pas capables, possédés qu’ils sont par leur hubris de médiocres nantis, leurs minables combines de cabinet, le souci obsessionnel de leurs parcours sinuant entre les ministères, les espérances électorales, et les conseils d’administration juteusement pourvus de jetons de présence. Rejetons-les donc !
Malheureusement, au-delà de cette tourbe de médiocrité, de ces marais d’agiotage, il y a bien pire à craindre, pour nous, et pour nos enfants.
Réfléchissons à la composition du cocktail fétide que le pouvoir en place nous fait avaler en ce moment : mensonges répétés sur la situation réelle, restrictions inouïes des droits les plus élémentaires, y compris de celui de s’exprimer, torpillage des petites et moyennes entreprises, lois mortifères qui entre autres méfaits sapent la famille, cellule de base de la société, auxquels va bientôt s’ajouter le kidnapping précoce de nos enfants pour les embrigader moralement et intellectuellement avec la théorie du genre et la propagande LGBTQIzut, le dénigrement systématique de notre histoire, pour ne citer que ces ingrédients nauséabonds… Et, brochant sur le tout, anémie galopante de la souveraineté nationale, fossé abyssal creusé entre les dirigeants et les simples qui n’ont plus grand-chose de citoyen, avec pour toile de fond la mondialisation équarrisseuse et, pour les « heureux élus », un messianisme prométhéen et gnostique, le transhumanisme, voie illusoire de la post-humanité. Relisons 1984 et Le Meilleur des Mondes …
Amis lecteurs, vous n’êtes pas des epsilon moins ! RÉVEIL ! Ceci est, pour encore un peu de temps, un cauchemar, mais il court, ce cauchemar, vers sa sinistre réalisation.