Civilisation
Vauban pour toujours
1692, le duc de Savoie franchit le col de Vars, emporte Embrun, puis Gap. Louis XIV demande à Vauban de fortifier le Queyras.
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Voici un livre écrit sous un double et bienfaisant éclairage, celui de la raison et de la foi.
La conscience est en effet un élément concret de notre moi intime ; qui n’a pas entendu et vu quelqu’un dire la main sur le cœur : « j’ai ma conscience pour moi ! ». Dans cette déclaration, plus ou moins sincère, on peut déceler la revendication, certes légitime, de l’individu à une clairvoyance personnelle dans l’immémoriale question du bien et du mal.
Pour un chrétien, cette perception est reliée volontairement à une conception transcendante du Bien, lequel prend sa source en Dieu lui-même ; le socle rationnel est vivifié par un don personnel de Dieu, qui s’appelle la grâce ; mais cette rencontre féconde ne peut se réaliser au sens plénier du terme sans l’acceptation libre de la personne.
Tel est le sujet du présent ouvrage, qui de manière simple et limpide propose au lecteur un voyage au centre de la personne confrontée aux difficiles et souvent douloureux problèmes de discernement dont nos vies sont jalonnées et même, peut-on dire, façonnées.
L’auteur, très pédagogiquement, part de l’expérience de chacun, pour s’élever sans tarder au niveau de la foi, des œuvres et des prescriptions de la morale selon la nature et selon la grâce.
Il nous rappelle que suivre sa conscience pour un chrétien ne consiste pas seulement à entretenir un bienfaisant accord avec soi-même ; en effet, en suivant sa conscience, le chrétien est appelé à la pratique des vertus et à suivre la voie de son Salut par les sacrements, dans l’imitation du Christ crucifié et ressuscité.
Un beau livre, d’accès aisé, qui nous invite avec vigueur à trouver ou redécouvrir notre réalité intérieure et la voie de son accomplissement spirituel.