Recevez la lettre mensuelle de Politique Magazine

Fermer
Facebook Twitter Youtube

Article consultable sur https://politiquemagazine.fr

Retour à l’émerveillement

Facebook Twitter Email Imprimer

Retour à l’émerveillement

L’ouvrage de Bertrand Vergely, qui fait autant dans la densité que dans la profondeur, apprend à entretenir, quoi qu’il advienne, la capacité à l’émerveillement. C’est un élan vital nécessaire au ré-enchantement permanent de notre existence. La capacité de s’émerveiller, est-ce à la portée de tous ? Ici, il ne s’agit pas de l’émerveillement de l’enfant, un regard innocent, grand ouvert sur ce qui l’entoure. Ce dont nous parle l’auteur, c’est de l’émerveillement chez l’adulte, pourtant confronté aux luttes, usé par les habitudes et qui tente, autant qu’il le peut, de se libérer des pesanteurs qui l’encombrent. L’émerveillement se réinvente-t-il à chaque pas de la vie dans la conviction d’un « possible » à réaliser ? Sans aucun doute, si l’on en croit la philosophie de vie de l’auteur qui nous enseigne, au fil des pages, à transformer le chaos du monde en un miracle perpétuel. À méditer.

Retour à l’émerveillement,
Bertrand Vergely, Editions Albin Michel, 307 p.

Facebook Twitter Email Imprimer

Abonnez-vous Abonnement Faire un don

Articles liés

Civilisation

Quand on entend ce qu’on entend et qu’on lit ce qu’on lit, on finit par penser ce qu’on pense…

Quand on entend ce qu’on entend et qu’on lit ce qu’on lit, on finit par penser ce qu’on pense…

Par Christophe Boutin

On le sait, la langue est tout sauf neutre, et qu’elle soit devenue le terrain de combat des idéologies a été plusieurs fois évoqué : le communisme et sa « langue de bois », la dictature soft de la « langue de coton » (François-Bernard Huyghe), les ravages du « politiquement correct » devenu un « linguistiquement correct », on sait comment, par la langue, on peut imposer de manière subversive ses choix et/ou incapaciter ses adversaires.

Civilisation

Lalo Schifrin, l’Aleph de la musique

Lalo Schifrin, l’Aleph de la musique

Par Aristide Leucate

Alors qu’il venait à peine de souffler sa quatre-vingt-treizième bougie, Lalo Schifrin, compositeur de ce qui reste, probablement, comme l’un des plus célèbres génériques de la télévision avec Mission Impossible (débutant par un riff aussi reconnaissable que les premières notes de la Cinquième de Beethoven), s’en est allé pour un monde réputé meilleur. Schifrin mérite d’autant plus les honneurs de cette chronique qu’il fut un musicien et musicologue hors pair.