Civilisation
Vauban pour toujours
1692, le duc de Savoie franchit le col de Vars, emporte Embrun, puis Gap. Louis XIV demande à Vauban de fortifier le Queyras.
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Saint Bernard, dernier Père de l’Église est un essai commandé au frère Thomas Merton, alors au sommet de sa notoriété, pour marquer le huitième centenaire de la mort du saint, en 1153, et la parution, en cette occasion de l’encyclique Doctor mellifluus que Pie XII lui consacra.
Cette réédition (Salvator. 137 p, 12,90 €), de l’aveu de l’éditeur, commémore davantage le centenaire de la naissance de Merton que le neuvième centenaire cistercien en 2015. Peut-être n’était-ce pas le meilleur choix à faire. Ce Saint Bernard, annoncé comme « sublime », sent la commande et le travail forcé ; manquent la passion, la complicité qui, liant l’auteur à son héros, font un grand livre. Il ne s’agit pas d’une biographie mais d’une approche succincte de la vie, des écrits, de la pensée de Bernard, suivie d’une paraphrase laborieuse de l’encyclique, d’autant moins utile que le texte de Pie XII figure en annexe. L’on en sort déçu, pour le saint et pour Merton.
Le Père Abbé de l’abbaye cistercienne d’Orval en Belgique, Dom Lode Van Hecque, a choisi de Méditer avec Saint Bernard (Salvator.380 p. 9,90 €). L’exercice n’est pas commode car il s’agit de respecter les critères d’une collection qui se donne pour but de proposer chaque jour au lecteur une pensée d’un auteur spirituel, sans commentaire et en essayant de se raccrocher au calendrier. Dom Van Hecque a une prédilection pour le Sermon sur le Cantique des cantiques où s’exprime, il est vrai, la quintessence de la pensée mystique de Bernard à la fin de sa vie, mais le lire par bribes détachées de leur contexte n’est pas toujours satisfaisant. Ce n’est pas non plus ce que le saint a composé de plus accessible, de sorte que ce petit livre s’adresse à des lecteurs possédant une certaine expérience des choses spirituelles.