Civilisation
Vauban pour toujours
1692, le duc de Savoie franchit le col de Vars, emporte Embrun, puis Gap. Louis XIV demande à Vauban de fortifier le Queyras.
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Avoir la foi, dans le monde actuel, gêne. Tout croyant, par ses certitudes, dérange la foule immense des incroyants, agnostiques, athées ou indifférents qui le perçoivent comme un danger. Le croyant, assimilé au fanatique, inquiète, fait peur, nuit au consensus social que sa seule présence semble remettre en cause. À défaut de le persécuter ou de le tuer, – mais rien ne prouve que cela ne finira pas par arriver …-, on le moque, on le ridiculise, on l’exclut, on le marginalise. Au point que beaucoup de catholiques, fussent-ils prêtres et même évêques, n’osent plus annoncer la bonne nouvelle du Christ, sinon sous une forme tellement édulcorée qu’elle perd toute sa saveur, et toute sa valeur.
L’abbé Joël Guibert n’est pas de cette espèce. Il a toujours assumé son catholicisme, l’a prêché, l’a défendu. Et il se désole que tant d’autres n’en fassent pas autant. Pourtant, jamais l’humanité n’a eu tant besoin du message chrétien, d’une Église forte et de catholiques convaincus. Mais comment devenir ou redevenir ces soldats du Christ ? En redécouvrant la vertu de foi et en la mettant en pratique.
Point par point, en chapitres argumentés, l’abbé Guibert invite ses lecteurs à assumer leur foi, à l’enrichir, à s’en pénétrer, à en vivre et même, ce qui n’est pas réservé à une élite mystique, à entrer dans l’intimité de Dieu sans reculer devant les nuits et les purifications nécessaires.
S’il est d’un abord un peu moins aisé que les précédents ouvrages de l’abbé Guibert, ce beau livre sans concession aidera ses lecteurs à mieux se pénétrer de la grandeur de leur mission chrétienne et à mieux comprendre les souffrances et sécheresses qui font partie de tout parcours sincère vers Dieu.