Civilisation
Vauban pour toujours
1692, le duc de Savoie franchit le col de Vars, emporte Embrun, puis Gap. Louis XIV demande à Vauban de fortifier le Queyras.
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Par une glaciale soirée d’hiver de 1832, le curé d’Orly est appelé au chevet de l’ancien maire de la commune à l’agonie.
Pourquoi le docteur Chévetel, bien connu pour son passé révolutionnaire et son athéisme, a-t-il soudain éprouvé le besoin de se mettre en règle avec le Ciel ? Au chevet du mourant, le prêtre va entendre une terrible confession, récapitulatif d’une vie où tout ne fut que haine, jalousie, mensonge, crimes et trahisons sous couvert de passions politiques …
Valentin Chévetel n’est guère connu que des spécialistes de l’histoire de la chouannerie qui savent le rôle déterminant et honteux joué par le médecin auprès de son ami, le marquis de La Rouërie, maître d’œuvre d’une Association bretonne, prélude à l’insurrection de l’Ouest, dont il provoqua l’échec en en vendant les secrets à Danton.
Le personnage est une des plus répugnantes canailles d’une époque qui en compta pourtant beaucoup. Il mourut dans son lit, sans avoir jamais rendu de compte sous la Restauration pour sa forfaiture et pour les malheureux qu’il fit envoyer à l’échafaud.
Partant de faits qu’il connaît à la perfection, et de ce que l’on sait du sinistre parcours de Chévetel, Reynald Secher, avec son talent habituel, étonné du nombre de vilaines coïncidences qui émaillèrent la trajectoire du personnage, en arrive à voir en lui un assassin multirécidiviste, prêt à tout pour parvenir et lui impute, prétexte à plonger dans les coins d’ombre de la Révolution, tous les forfaits imaginables. Et, au final, un châtiment à la mesure de ses fautes.
Cela ne relève plus, malheureusement, que du roman … Celui-là, parfaitement sérieux par ailleurs sur le plan historique, écrit d’une plume superbe, devrait révéler aux lecteurs quelques-uns des secrets inavouables des « grands ancêtres » et dessiller bien des yeux.