Civilisation
Juste un souvenir
Avec Myriam Boyer. Mise en scène de Gérard Vantaggioli. Avec la participation de Philippe Vincent
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De Bérangère Gallot et Sophie Nicollas. Mise en scène Benoît Lavigne. Avec Maxence Gaillard, Emmanuel Gaury, Guillaume d’Harcourt, Lauriane Lacaze et Mathieu Rannou
Calais, 1909. Nous sommes à la veille de la traversée de la Manche, un défi pour Louis Blériot (1872-1936), premier à s’engager dans cette course à bord du Blériot XI qu’il a construit. Dans le huis clos d’une chambre d’hôtel, entouré de son épouse, son plus précieux soutien, et de son fidèle mécanicien Fernand Collin, l’ingénieur aviateur surnommé « le roi des pâquerettes » suite aux essais infructueux avec les aéronefs qu’il mettait au point, apparaît sur deux béquilles, brûlé à la jambe lors d’un dernier essai aérien. Dans la fièvre des ultimes préparatifs se joue la vie d’un homme face à son destin et en proie à ses doutes : l’oubli de l’indispensable boussole par son mécanicien, une météo peu favorable, la peur de chuter d’autant plus qu’il ne sait pas nager, autant de facteurs qui ajoutent à son angoisse. Et une question : lequel réalisera l’exploit d’atteindre l’Angleterre et de rentrer dans l’Histoire ? Lui ou son jeune et fougueux concurrent Hubert Latham ? Admirablement servie par l’élégance et l’envergure du texte de Bérangère Gallot et Sophie Nicollas, la mise en scène de Benoît Lavigne, portée par une densité d’interprétation fascinante, nous restitue la fabuleuse épopée d’un des pionniers de l’aviation qui ne renonça jamais, guidé par sa ténacité et sa passion qui le menèrent au succès.
Illustration ©Karine letellier