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Raphaël Dargent consacre une biographie à une figure controversée de la Révolution française : Louis-Philippe d’Orléans, dit Philippe Égalité. Ce prince du sang, descendant du roi Henri IV, demeure un personnage honni, dont le destin reste marqué par le régicide de son cousin, Louis XVI.
Auteur de plusieurs biographies, Raphaël Dargent retrace le parcours de cet homme accusé d’être sans caractère, évoluant dans l’ombre des intrigues versaillaises avant de finalement embrasser les idées révolutionnaires. Son soutien actif à la Révolution, notamment son vote en faveur de l’exécution du roi, le place au cœur d’un débat historiographique toujours vivace. Était-il un ambitieux manipulateur prêt à trahir pour s’emparer du trône, ou un opportuniste emporté par des événements qui le dépassaient ? Dans une période où chaque faux pas pouvait être fatal, son engagement lui coûtera la vie : en novembre 1793, il monte à son tour à l’échafaud, victime des tourments révolutionnaires qu’il avait lui-même contribué à attiser.
À travers le regard de ses contemporains, qui décrivent Philippe Egalité comme calculateur et menteur, Raphaël Dargent tente de percer le mystère de ce cadet des Bourbons aux origines controversées. Une référence indispensable pour tous passionnés d’Histoire.
Civilisation
Le pape s’oppose à l’ordo amoris classique défendu par J. D. Vance. Comme les conséquences politiques du débat ne sont pas minces, examinons ce que saint Thomas nous dit de la charité, de son principe et de son ordre, et posons la question d’une « fraternité ouverte à tous » : développement ou rupture ?
Civilisation
Après nous avoir donné le splendide Grandeur et décadence des Caligny, Muriel de Rengervé nous emmène ce coup-ci au Japon. Mais il y a très peu d’exotisme, nous ne sommes pas chez Loti.
Civilisation
« Et puis, j’ai commencé à te raconter une histoire, ton histoire, le récit de ta famille et de ta jeunesse. J’ai parlé pendant longtemps, très longtemps, recherchant les souvenirs que tu m’avais confiés et les anecdotes d’oncle Johannes. Je me remémorais aussi tout ce que j’avais lu dans les mémoires de Tante Atta. J’essayais de prolonger cet instant le plus possible. Je pensais te faire du bien, mais en fait, je crois que c’est moi qui en avais le plus besoin. »
Civilisation
Ce livre est bien un roman, même si tout y est vrai. Il est salutaire, car il remet en lumière des faits historiques peu connus ou oubliés : l’imbroglio judiciaire autour de la traduction française du manifeste d’Adolf Hitler, Mon combat, dans la France de 1934.
