Johann Naldi, marchand d’art qui aime découvrir des toiles exceptionnelles, pense avoir prouvé que Walter Sickert, peintre anglais mort en 1942, était Jack l’Éventreur.
Il vient d’y consacrer un livre qui raconte son enquête, multiplie les documents, fait l’histoire de l’enquête elle-même, convoque la romancière Patricia Cornwell, dont il partage la thèse, Jacques-Émile Blanche (vous savez, le portrait de Proust) et Paul Foinet fils, marchand de couleurs et préparateur de toiles. Cette enquête est en fait un dossier d’authentification, J. Naldi voulant attribuer une toile non signée à Blanche. Mais peu importe : c’est le récit d’une chasse au trésor, c’est le roman d’une obsession, c’est une époque ressuscitée (le livre abonde en illustrations), c’est un voyage unique dans la tête d’un passionné emporté par son instinct.
Johann Naldi, L’unique portrait de Jack l’Éventreur. L’Observatoire, 2024, 224 p., 26€.