Civilisation
Vauban pour toujours
1692, le duc de Savoie franchit le col de Vars, emporte Embrun, puis Gap. Louis XIV demande à Vauban de fortifier le Queyras.
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« Et le jeune homme s’en alla très triste, car il avait de grands biens » … et pourtant, si Dieu avait décidé de le rattraper au coin de la rue, ce jeune homme trop riche ?
Qu’aurait fait le bon Samaritain si, à son retour, l’aubergiste lui avait annoncé qu’il n’avait pas osé avouer à l’homme secouru qu’il devait la vie à un impie ? Comment le fils prodigue, rentré à la maison, a-t-il repris le fardeau quotidien, passé le soulagement du premier moment ? Est-il si certain que le mauvais larron se soit perdu, faute d’avoir, comme son compagnon, reconnu Celui qui agonisait près de lui ? Que sont devenus l’âne et le bœuf de la crèche ?
Ainsi René Marchand, en très fin connaisseur des récits évangéliques, mais aussi de l’histoire de l’Église et du cœur de l’homme, invite à imaginer la suite de l’histoire de ces seconds rôles mis en scène par le Christ dans ses paraboles ou croisés par Lui au hasard des chemins. Même les végétaux tiennent leur place dans ces mystères joliment enlevés : car le lis des champs, « qui ne tisse ni ne file mais que jamais Salomon dans toute sa gloire » ne put égaler, s’est mis, après cela, à enfler d’orgueil tandis que l’ivraie et le bon grain se prenaient de querelle mortifère dans le champ du maître de maison …
Derrière ces contes charmants, la leçon n’est jamais loin et le rappel à la charité. Bienvenue pour tous, force est de le reconnaître.