Civilisation
Le modèle royal
Il est bon de converser avec ses aïeux. Toutes les civilisations ont vécu de cette piété, essentielle et existentielle.
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Que l’auteur, Alain Monestier, un ami, me pardonne ! Je me sens impuissant à faire la recension de son livre.
Il faudrait être savant en tellement de sciences, de la physique quantique à l’exégèse hébraïque et talmudique, que je ne me crois pas capable d’apporter un avis sur cette synthèse originale qui renouvelle ce que l’on appelait autrefois la théodicée et qui pourrait équivaloir à une intuition, sinon à une certitude, de l’existence de Dieu. J’ai lu le livre. Je le recommande à tous les esprits curieux et assoiffés de mystère, au-delà de toutes les prétendues évidences dites rationnelles. La science la plus moderne ouvre la voie à l’indétermination et à l’inconnaissable. Le scientisme est de nos jours programmé pour une mort certaine. L’univers révèle des équations dans les infinis, grands ou petits, hors de nos sens, qui n’ont plus l’absolue évidence des principes d’Euclide. La rationalité grecque et aristotélicienne est mise en échec. L’allégorie et la symbolique biblique se trouve en consonance avec l’indéterminisme qui est maintenant décalé au fin fond des substrats de l’univers. Une ouverture béante s’ouvre qui apparaît comme un mystère divin et qui, tout en étant inconnaissable en tant que tel, s’impose comme un secret qui régit l’univers et qui ne saurait se réduire à des connaissances humaines dont la prétention serait d’appréhender l’absolu de Dieu. Cet absolu peut se nommer « Peut-être ». Le génie du judaïsme en dit plus que la raison grecque. Soit. La préface de Jacques Trémolet de Villers s’empare du mystère pour mieux cerner le secret du grec Maurras. Ainsi le lecteur est-il mené jusqu’au bout de cet étonnant paradoxe.