Après trop d’années passées sur tous les champs de bataille de la planète, Anna Fanély Simon, correspondante de guerre célèbre, souhaitait faire une pause loin des violences de l’histoire. C’est pourquoi elle a accepté le reportage que lui proposait un magazine de tourisme : offrir aux lecteurs une découverte des grands crus de cognacs.

Ce travail paisible était surtout l’occasion pour la jeune femme de renouer avec sa Charente natale. Mais, à Cognac, Anna a appris la mort tragique de sa meilleure amie et de son mari, et refusée d’adhérer à la version du crime passionnel qui arrangeait si bien la police.

Persuadée que le jeune couple a été victime de cambrioleurs prêts à tout pour s’emparer d’une inestimable réserve de cognacs pré phylloxériques, Anna a repris l’enquête. Elle fait appel à Connor, un reporter dont l’allure ne manquera pas de faire jaser dans la petite ville. Le jeu n’est pas sans danger … Accidents suspects, agressions, assassinats se succèdent et Anna ne sait bientôt plus à qui se fier …

Avec ce second volume, se poursuit la ballade où crime et dégustation font bon ménage à travers les vignobles et les chais. Des rives verdoyantes de la Gironde aux arènes de Saintes, de Jarnac à Cognac, Luc Brahy propose, d’un trait lumineux, une jolie découverte de la région sur fond d’intrigue policière. Ce n’est pas mal fait et l’on attend avec intérêt le dénouement de cette trilogie.

Chapuzet, Corbeau, Brahy : Cognac ; tome 2, Un mort dans l’arène
Delcourt ; 48 p ; 10,95 €.