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Codex sanguinis

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Sous divers pseudonymes et depuis quelques années, Erick-Georges Egret, en réponse à la vogue des romans ésotériques hostiles au catholicisme, propose à ses lecteurs des intrigues construites sur le même schéma mais ouvertement favorables à l’Église. L’on y voit des héros chrétiens lancés, seuls ou presque car Dieu est de leur côté, dans des quêtes périlleuses, affrontant de ténébreux groupuscules maçonniques ou islamistes.
Les lecteurs de ces romans reconnaîtront dans Codex Sanguinis la libre adaptation en bande dessinée d’un de ces livres.
Donc, pour ceux qui ne l’auraient pas lu, prenons la Coupe du Saint Graal, le sang du Christ recueilli au Calvaire par Joseph d’Arimathie ; puis douze âmes passées au service du Mal qui ont, sous l’emprise de Satan, constitué une secte destinée à s’emparer de la coupe sans prix et la détruire. Voilà deux mille ans que ces maudits la cherchent sans succès.
Pour le jeune archéologue Julien de Saint-Volery, agnostique héritier d’une longue lignée de chevaliers défenseurs de la foi, le Graal n’est qu’un mythe. Jusqu’au jour où l’ouverture d’un coffre en Suisse le fait bien malgré lui dépositaire d’un des secrets les plus convoités de l’histoire …
L’intrigue, forte et violente, tragique, n’a rien à envier aux romans ésotériques à succès. Sauf qu’ici, les héros sont catholiques, ou le redeviennent, jusqu’au martyre le cas échéant. Le dessin réaliste et efficace de François Mougne sert bien un récit haletant dont l’épilogue laissera cependant un sentiment amer.

Erick-Georges Egret et François Mougne : Codex sanguinis, Le Rocher. 60 p ; 14,50 €

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