Vous êtes-vous parfois demandé ce qui se passait dans les salles d’un musée l’électricité éteinte et les derniers visiteurs partis ? Et si les personnages représentés sur les œuvres exposées revenaient soudain à la vie ?

C’est ainsi qu’une nuit, au Louvre, la tête de cheval blanc de Géricault s’arrache à son immobilité presque bicentenaire, sort de son cadre et se met à caracoler à travers les couloirs, à la recherche de la sortie. En route, l’étalon arabe fera d’étranges rencontres, pas toujours rassurantes avant d’admettre qu’il n’est définitivement pas un cheval comme les autres et que son destin le retient en ces lieux.

Si l’intrigue, destinée au jeune public, semblera peut-être mince aux adultes, elle a le mérite, et c’est d’ailleurs le but de cette nouvelle collection en partenariat, d’amener les enfants à se familiariser avec le Louvre et ses collections, à découvrir une œuvre, un artiste, une époque, un style.

Agréablement dessiné et très pédagogique, l’album possède d’incontestables qualités.

Olivier Supiot : Le cheval qui ne voulait plus être une œuvre d’art, Delcourt et Louvre éditions ; 48 p ; 14,50 €.