Recevez la lettre mensuelle de Politique Magazine

Fermer
Facebook Twitter Youtube

Article consultable sur https://politiquemagazine.fr

Après la chrétienté

Renaissance catholique publie depuis maintenant plus de tente ans les Actes de ses Universités d’été. Cela fait une somme où tous les sujets de fond comme d’actualité ont été traités : une vraie bibliothèque contre-révolutionnaire.

Facebook Twitter Email Imprimer

Après la chrétienté

Rien n’est plus utile pour apprendre à penser. Car les meilleurs auteurs et penseurs, philosophes, politiques, géopoliticiens, spécialistes des questions de morale publique, sont conviés pour donner leur point de vue sur les questions débattues. L’année 2013, il fut traité de l’après-chrétienté. Autrement dit comment rester chrétien, développer sa foi, vivre socialement et politiquement dans une société qui n’est plus chrétienne. Et donc il s’agissait de savoir comment une telle situation avait été créée, comment elle s’était institutionnalisée et, du coup, comment agir dans un tel cadre, sachant qu’en apparence tous les sursauts avaient abouti à des échecs, y compris les derniers grands combats, pourtant nécessaires, pour sauver l’institution du mariage, la liberté de la famille, le droit fondamental à la vie, l’enseignement catholique…

Les communications sont remarquables depuis Arnaud Jayr jusqu’à François-Xavier Bellamy, en passant par l’abbé de Tanouärn, Guillaume de Thieulloy, l’abbé Barthe, Joël Heudebert. Et les tables rondes animées par Marie-Amélie Brocard, Jeanne Smits, Jean-Pierre Maugendre, Michel De Jaeghere et Gabrielle Cluzel ont éclairé de leurs précisions les travaux des participants. Remarquable, utile, à lire et à faire lire.

 

Après la chrétienté, Actes de la XXIIe Université d’été de Renaissance catholique, Contretemps ; 480 p. ; 24€

Facebook Twitter Email Imprimer

Abonnez-vous Abonnement Faire un don

Articles liés

Civilisation

Et toi ?

Et toi ?

Par Richard de Seze

Ribera fut le disciple espagnol du Caravage et œuvra en Italie, à Rome puis à Naples, au XVIIe siècle. Doué, rapide, célèbre, prolifique, tombé en France dans un relatif oubli après avoir été “redécouvert” et célébré au XIXe (et redécouvert encore une fois en 2002, avec la réattribution des œuvres de sa période romaine), il est aujourd’hui célébré à Paris par une exposition exceptionnelle – par les œuvres qu’elle réunit et par l’intelligence de leur déploiement – qui récapitule toute sa carrière.

Civilisation

En pleine littérature

En pleine littérature

Par Michel Bouvier

Ou en pleine déconfiture ? Il est vrai que la littérature se porte mal, mais plutôt moins mal que l’homme, qui la produit, lequel chemine inéluctablement en étourdi vers la mort. La saison est mauvaise. Mais c’est justement dans ce sale temps-là que vient Noël, avec son étoile, et ses lumignons, avec son Enfançon royal, reçu dans une mangeoire comme une nourriture attendue. Fermons les volets, allumons le feu, et fêtons ces mystères, dont celui de l’écriture, de toutes ces écritures qui sont les petits de l’Écriture Sainte. « Laissez venir à moi les petits enfants. » Qu’ils viennent donc, les petits écrivains, qu’ils sortent de leurs boîtes de papier, qu’ils entonnent leurs chants de gloire.

Civilisation

La déspiritualisation du Verbe ou la littérature comme astre mort

La déspiritualisation du Verbe ou la littérature comme astre mort

Par Louis Soubiale

Excepté le petit monde consanguin de la germanopratinité littéraire parisienne, nul ou presque ne peut ignorer le blog Stalker (sous-titré éloquemment « Dissection du cadavre de la littérature ») fondé et animé par Juan Asensio, critique atrabilaire bernanosien (il tient Monsieur Ouine, qu’il a lu maintes fois, pour son livre de chevet) faisant pleuvoir ses méphistophéliques philippiques bloyennes sur les écrivassiers contemporains ayant la fatuité de concevoir leur incontinente production excrémentielle annuelle comme de la littérature.