Tribunes

L’individualisme des Modernes ou le funeste héritage de Benjamin Constant
En dépit de toutes les transformations affectant progressivement notre pays jusqu’à son essence historique et culturelle profonde, qui corrodent irréversiblement son ethnogenèse, il demeure, nonobstant, ce goût authentiquement « gaulois » pour les pugilats psychodramatiques, cette dilection masochiste et délétère pour le scissionnisme, cette inclination suicidaire à la discorde. Toutefois, nous ne sommes plus en 1572, ni en 1789 et encore moins en 1848, et les nobles idéaux d’antan (Dieu, la liberté, le suffrage universel…) ont cédé la place à des poisons autrement plus méphitiques.