Le rossignol, le pinson, la mésange et tous les autres oiseaux vivaient en bonne entente dans le vieux chêne. Jusqu’au jour où le perfide lézard est venu semer la zizanie entre eux, les persuadant mutuellement que leur chant était le seul digne de saluer le lever du soleil et que les autres devaient désormais soit se taire soit apprendre à chanter comme le chef …
Dès lors, la paix de l’arbre vola en éclat et avec elle, l’harmonie de la vie tandis que querelles et haines se déchaînaient entre les oiseaux.
Vous l’aurez compris, sous cette gentille histoire pour les petits, car l’on a du mal à croire que, comme l’indique l’éditeur, il s’adresse à des enfants de dix ans et plus …, qui se termine par la réconciliation des oiseaux autour d’un drame, se cache un grand message de tolérance universelle en faveur du vivre ensemble.
L’on aimerait que ce soit aussi simple et qu’il suffise de ne pas prêter l’oreille au méchant lézard pour rétablir la paix civile en France … Les charmantes, mais trop rares, illustrations, en noir et blanc, sont de la dessinatrice japonaise Misuho Fujisawa.

Christine d’Erceville : Le chant des oiseaux, Salvator ; 62 p ; 9 €