Civilisation
Vauban pour toujours
1692, le duc de Savoie franchit le col de Vars, emporte Embrun, puis Gap. Louis XIV demande à Vauban de fortifier le Queyras.
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Avec ce volume s’achève la série Champs d’honneur qui s’est donnée pour but de réveiller, autour de quelques batailles clefs de notre histoire, les sentiments patriotiques des Français et le sens de la nation unie face au danger.
Il s’agit de mettre toujours en évidence ce qui rapproche plutôt que ce qui sépare et cela explique des chois parfois historiquement incompréhensibles.
Dunkerque symbolise la défaite, certes, mais aussi, on l’a trop oublié, l’acharnement courageux, parfois héroïque, d’une armée française qui s’accrocha davantage qu’on s’est plu à le dire et tint face à un ennemi dont l’on commence tout juste à comprendre que sa supériorité tenait aussi à un dopage massif aux amphétamines.
C’est dans ce contexte de repli en train de tourner à la débâcle que Teyssier, militant cégétiste, communiste déclaré, se retrouve à son corps défendant promu pilote de blindé sous les ordres du caporal Morel, combattant fanatique qui entend vendre sa peau, et celle des autres, le plus cher possible.
Si les relations entre les deux hommes, l’un jusque au boutiste l’autre quasi déserteur, sont explosives, cela n’empêche pas, dans le danger partagé, une estime réciproque de se créer qui obligera Teyssier à revoir ses positions.
L’intrigue tient la route, comme presque toujours avec Gloris, mais pourquoi faut-il que les dessins soient si caricaturaux ?