Civilisation
Vauban pour toujours
1692, le duc de Savoie franchit le col de Vars, emporte Embrun, puis Gap. Louis XIV demande à Vauban de fortifier le Queyras.
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Au XIXe siècle, en Russie comme dans le reste de l’Europe, les folkloristes se passionnent pour les contes et légendes dont la comparaison permet d’ailleurs de mettre en évidence la parenté, due à un très vieux fond indo-européen. À ce substrat primitif dont l’origine se perd dans la nuit des temps, vient s’ajouter le merveilleux chrétien qui en modifie profondément l’âme.
Vraie partout dans la chrétienté, cette influence est spécialement forte dans la Russie orthodoxe où l’antique personnage de la Baba Yaga, sorcière ou déesse primitive régnant sur la Nature, la Vie et la Mort, côtoie sans difficulté les anges, les saints, les démons, la Vierge et le Christ.
Empruntant aux grands écrivains russes, car Dostoïevski, Pouchkine, Tchékhov ou Tolstoï n’ont pas hésité à se faire les transmetteurs ou adaptateurs de ce fond populaire, Gérard Letailleur a regroupé un certain nombre de récits tournant peu ou prou autour du thème de Pâques. Peu ou prou car certains contes n’ont qu’un lointain rapport avec la Résurrection du Christ, à l’instar de la célèbre histoire de l’oiseau de feu, ou du Grain de blé, sinon par la célébration du triomphe des forces vitales sur la nuit, l’hiver et le trépas.
Reste de jolies histoires, parfois un peu déroutantes dans leur naïveté affectée, où le diable, comme partout, se fait toujours rouler par les bons chrétiens, où les loups sont bienveillants, les poules enchantées et les renards malins.
Un ravissement, agréablement illustré par Françoise Pichard, alias Chard, pour les grands et les petits.