Civilisation
Vauban pour toujours
1692, le duc de Savoie franchit le col de Vars, emporte Embrun, puis Gap. Louis XIV demande à Vauban de fortifier le Queyras.
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Depuis la mort de sœur Élisabeth de la Trinité, le 9 novembre 1906 au carmel de Dijon, pas une année ou presque n’aura passé sans voir la parution d’un ou plusieurs ouvrages consacré à sa vie et sa spiritualité. Rien d’étonnant, donc, si sa canonisation, le 16 octobre, a entraîné parutions et rééditions.
Parmi ces dernières, l’essai biographique, vieux d’une dizaine d’années et au ton très personnel, que lui consacra Didier Decoin : long monologue adressé à la jeune carmélite par un laïc d’âge mûr qui s’est laissé, il y a longtemps déjà, fasciner par le regard de Mlle Catez, dont on murmurait, dans les salons dijonnais, qu’il « voyait Dieu » et c’était vrai.
Le parti pris de familiarité peut agacer parfois mais Didier Decoin possède une authentique sensibilité religieuse, d’où souvent, des remarques profondes et belles éclairant le parcours de la carmélite, susceptible de nourrir la foi, la méditation et, pourquoi pas, la prière du lecteur.
Carme, le Père Didier-Marie Golay a consacré des albums de bonne tenue à Édith Stein et Thérèse d’Avila. C’est tout naturellement qu’il en devait un à Sainte Élisabeth de la Trinité, dont le sous-titre, « rayonner Dieu », résume bien la spiritualité.
Très accessible, cette approche abondamment illustrée et très didactique, avec ses nombreux encadrés consacrés aux événements, aux contemporains d’Élisabeth, aux mystiques qui l’influencèrent, à ses lectures ou ses écrits, constitue certainement la meilleure approche, et la plus complète, d’une personnalité dont la richesse paraît presque aussi inépuisable que la source trinitaire où elle s’abreuva toute sa courte vie.
Père Didier-Marie Golay : Sainte Élisabeth de la Trinité, Le Cerf, 240 p, 29 €
Didier Decoin : Élisabeth Catez, Sainte Élisabeth de la Trinité, Le Cerf, 226 p, 18 €