Civilisation
Vauban pour toujours
1692, le duc de Savoie franchit le col de Vars, emporte Embrun, puis Gap. Louis XIV demande à Vauban de fortifier le Queyras.
Article consultable sur https://politiquemagazine.fr
Voilà l’exemple archétypal de la confusion des esprits à laquelle une partie de l’intelligentsia française en est arrivée, confrontée à la crise qu’elle voit monter mais ne sait comment empêcher.
Journaliste, Dominique Simonnet a bien été forcé de constater, ces dernières années, une détérioration, essentiellement sous l’effet des concessions grandissantes faites à l’Islam, de la condition féminine : port du voile, parfois intégral, refus de la mixité, refus de se laisser soigner par un homme, piscines réservées aux femmes, mode « pudique », entendez compatible avec les valeurs musulmanes, etc. A quoi s’ajoutent violences physiques, agressions, insultes contre celles qui, dans « les quartiers », ne se plient pas aux obligations de la charia … Et que dire de ce qui passe ailleurs, dans le vrai monde musulman, avec les enlèvements d’adolescentes par Boko Haram, la réouverture de marchés aux esclaves contrôlés par l’État islamique où se négocient, à des prix battant toutes concurrences, femmes et enfants chrétiens ou yazidis d’Irak et de Syrie ?
Dénoncer le sort fait à la moitié de l’humanité dans « la religion de paix et d’amour » est hélas contraire au « vivre ensemble » et à tous ces codes de bonne conduite du politiquement correct auxquels Dominique Simonnet a adhéré tout au long de sa carrière …
Que faire alors ? Mettre pêle-mêle dans le même panier assassins de DAESH, mollahs de Téhéran, « catholiques intégristes » de la Manif pour tous, juifs « fondamentalistes », clients de la prostitution, ligues de vertu américaines, réalisateurs de films pornographiques, amatrices de sado-masochisme, femmes au foyer, pareillement accusés de vouloir en revenir à une conception « moyenâgeuse » de la condition féminine, secouer le tout, abuser des mots crus et dénoncer sans nuance le triste avenir qui attend, par la faute de ces méchantes gens, la moitié femelle de l’espèce humaine.
Manifestement, Dominique Simonnet, prisonnier d’une idéologie à bout de souffle, continue à croire, à l’instar de la sphère politico-médiatique, que le danger, c’est « l’extrême droite catholique ». Le réveil viendra plus tôt que prévu ; il risque d’être terrible…
La défaite des femmes, de Dominique Simonnet, Plon ; 205 p ; 14,90 €.