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La royauté et le sacré

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La royauté et le sacré

Édité pour la première fois en 1989, l’année du bicentenaire de la Révolution et ce n’était sans doute pas une coïncidence, sous le titre Principes immémoriaux de la royauté,  réédité aujourd’hui en poche après avoir connu quelques révisions de détails, ce bref essai est une remarquable synthèse sur la finalité de la fonction royale à travers le monde.

Trait d’union entre le Ciel et la Terre, porte-parole autorisé des hommes auprès de Dieu dont il est le lieutenant terrestre, incarnation des trois ordres traditionnels dont il est le chef naturel, réunissant en lui les attributs du prêtre, du guerrier et du garant de la prospérité commune, le Roi, de l’Extrême Orient à l’Amérique précolombienne, de l’Afrique à l’Europe occidentale, est investi d’une mission. De lui dépend le maintien des équilibres fondamentaux de la société ; il est le protecteur et le justicier.

Qu’il manque à son rôle, aspire à la tyrannie, ou soit victime des méchants, serviteurs des puissances ténébreuses que sa simple présence sur le trône réduit à l’impuissance, et le monde sombre dans le chaos. Attenter à la royauté, l’abattre, prétendre au nom de la liberté, la remplacer, c’est détruire l’ordre éternel de l’univers en se coupant de Dieu.

« La démocratie, c’est le mal. La démocratie, c’est la mort. » disait Maurras. Toutes les civilisations, jusqu’à une date récente, le savaient. Elles ont voulu l’oublier. Chacun peut voir où cela a conduit.

La royauté et le sacré, de Christophe Levalois ; Le Cerf Lexio ; 125 p ; 10 €.

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