Civilisation
Vauban pour toujours
1692, le duc de Savoie franchit le col de Vars, emporte Embrun, puis Gap. Louis XIV demande à Vauban de fortifier le Queyras.
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Tout a commencé bêtement, une fin de semaine, alors que Natalie Saracco, jeune cinéaste prometteuse, rentrait chez ses parents fêter un premier succès. Soudain, une embardée du camion qui la précédait a envoyé sa voiture s’encastrer dans la glissière centrale. Natalie, victime d’une hémorragie interne, est morte. Et elle est passée de l’Autre Côté.
Là, devant elle, pleurant à briser l’âme la plus endurcie, il y avait le Christ ; Il lui a dévoilé Son Sacré Cœur, révélé Son amour d’une humanité toujours plus ingrate et indifférente. Bouleversée, elle a dit : « Quel dommage, mon Seigneur, de mourir maintenant ! Si je revenais sur Terre, je pourrais témoigner de Ton Amour. » Alors, après avoir eu la vision terrifiante du Tribunal de Dieu, Mlle Saracco a rouvert les yeux : vivante, sans blessure grave.
L’histoire a fait du bruit sur les réseaux sociaux. Car la jeune cinéaste a tenu parole. Renonçant au succès facile, elle voue depuis sa vie et son talent à témoigner du Christ. Choix à haut risque dans un milieu où la haine du catholicisme est virulente.
Avec exubérance, sans faux semblant, Natalie Saracco raconte son expérience, la conversion radicale entraînée par l’irruption dans sa vie de catholique un peu tiède d’un « beau Juif » fou d’amour pour elle, qu’elle a décidé d’aimer en retour à la folie. À sa manière : en faisant des films à Sa gloire.
En parallèle de ce récit, poignant parfois, d’une quête de Dieu, et d’une quête d’argent, car il en faut pour faire un film, Mlle Saracco évoque des rencontres, des éblouissements, des incompréhensions, et les épreuves, rudes, constantes, éreintantes, matérielles et spirituelles, les mille embûches du démon décidé à l’empêcher de mener ses projets à terme, qui jalonnent désormais sa vie de cinéaste chrétienne. Sans l’arrêter.
« Va, ma grâce te suffit. » disait Dieu jadis à Paul. Elle suffit toujours, à l’évidence. Ce beau témoignage, profondément catholique, d’une théologie très sûre sous ses apparences échevelées et ses allures parfois provocatrices, le prouve.