Civilisation
Vauban pour toujours
1692, le duc de Savoie franchit le col de Vars, emporte Embrun, puis Gap. Louis XIV demande à Vauban de fortifier le Queyras.
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Professeur de médecine et catholique pratiquant, Bernard Legras, toute sa vie professionnelle, s’est entendu poser la même question : comment, lui, scientifique rigoureux, esprit rationnel, pouvait-il adhérer à la foi chrétienne et confesser l’absurdité par excellence que représentait la Résurrection ?
À force de se l’entendre demander, le professeur Legras s’est forgé des arguments, puisés chez des historiens, psychologues, théologiens, parfois juifs, protestants ou agnostiques, qui, tous, pour diverses raisons, admettent la réalité incontestable, un matin de printemps de l’an 30, à Jérusalem, d’un événement impensable, à même de changer définitivement le cours de l’histoire humaine.
Ce sont ces arguments que Bernard Legras reprend, thématiquement, au long d’un faux dialogue un peu comparable à ceux des apologètes de l’Antiquité chrétienne.
Il s’agit d’une approche relativement simple, même si elle implique un énorme travail de la part de son auteur, qui n’apportera pas grand-chose à quiconque possède bien les vérités de la foi. Ceux-là, s’ils veulent nourrir leur réflexion, feront mieux de lire ou relire les études de Vittorio Messori, Il a souffert sous Ponce Pilate et Ils disent : Il est ressuscité, ou l’admirable Jésus de Nazareth de Benoît XVI.
Cependant, ce petit album agréablement illustré aidera le catholique de bonne volonté mais mal formé à trouver des arguments solides à opposer aux détracteurs de la vérité évangélique, et de quoi conforter ses propres certitudes. Et c’est déjà bien.