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La pomme d’or de Rocamadour

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La pomme d’or de Rocamadour

Grand émoi à Rocamadour en ce printemps 1983 : non seulement le pouvoir socialiste poursuit son œuvre perverse en tentant de contraindre le Musée des Sanctuaires, propriété de l’évêché, à passer sous tutelle de l’État ; non seulement Jack Lang a envoyé sur place le très efficace Séraphin Cantarel, mais il faut, en plus, que celui-ci, à peine arrivé, constate l’opportune disparition du plus beau joyau du trésor : la célèbre pomme d’or. Quel malfrat s’est permis un tel sacrilège ? Faut-il y voir un complot ? Et, quand le conservateur disparaît, l’inquiétude gagne la cité mariale accablée sous les premières chaleurs.
Alaux formait avec Balen un duo qui fonctionnait bien dans le Sang de la vigne ; livré à lui-même, c’est différent. Il reprend des personnages décalqués sur les précédents, remplace l’œnologue par un conservateur et le tour est joué. À ce détail près qu’il ne possède pas l’histoire du patrimoine sacrée comme il possédait l’itinéraire de la route des vins. À un discret et agaçant mépris du catholicisme s’ajoute une méconnaissance qui lui fait parler de « l’évangile de saint Paul aux Corinthiens » … Dommage !

La pomme d’or de Rocamadour, de Jean-Pierre Alaux, 10-18, 255 p.

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