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Nouveautés Delcourt

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Nouveautés Delcourt

Au commencement du monde, le Corbeau, doué d’un esprit malicieux, déroba au Dieu suprême la lumière du Soleil, puis il créa le jour et la nuit, le ciel, la terre, l’océan, et enfin les êtres humains.

Tel est le récit de la Création que les chamans racontaient aux enfants il y a bien longtemps. Ils leur disaient aussi qu’ils vivaient sur le dos de Kun, l’immortelle baleine dont Corbeau avait fait une île vivante, Haïda.

Et voilà justement que, depuis des jours, Haïda paraît s’enfoncer dans la mer. Bientôt, elle sera engloutie… Deux enfants innocents, aidés de la belle et mystérieuse Jaada, l’épouse humaine de Kun, parviendront-ils à conjurer l’inexorable disparition de l’île en sauvant l’immortelle baleine du trépas ?

Sur ce récit inspiré des mythologies améridiennes, Séverine Gauthier a écrit un conte pour enfants charmant, délicieusement illustré par les traits tendres, faussement naïfs et merveilleusement colorés de Yann Dégruel. Une vraie réussite qui vaut d’être saluée pour son charme et sa joliesse.

Haïda, l’immortelle baleine, de Séverine Gauthier et Yann Dégruel, 48 p., 14,90 euros.

Superbe félin de concours mille fois primé, Doudou vit heureux avec sa maîtresse, Mlle Gür Gandine, fille du magnat de la babouche. Jusqu’au jour tragique où, à Roissy, le champion est victime d’une tentative d’enlèvement. Échappé par miracle à ses ravisseurs, Doudou, affolé, se retrouve perdu en plein Paris. La rencontre d’une bande de chats vagabonds sympathiques va lui permettre de survivre. Mais, très vite, l’évidence saute aux yeux des matous parisiens : le beau Doudou n’est pas un chat … À quelle branche des félidés appartient-il en réalité ?

Un album de bande dessinée propre, joli, gentil, tendre et souriant, tous publics enfin : l’événement mérite d’être marqué d’une pierre blanche. Adoptez Doudou ! Vous ne le regretterez pas.

Ocelot, de Séverine Tréfouël, Jean-David Morvan et Agnès Fouquart, 48 p., 12,50 euros.

Est-il possible d’ignorer Charlie Brown et sa bande de copains, le tendre Linus, l’infecte Lucy, la douce Sally, et les autres ? Qui, surtout, peut ignorer Snoopy, le beagle caractériel de Charlie, étrange chien rêveur passant son temps à philosopher sur le toit de sa niche en compagnie de Woodstock, le serin déjanté, ou à se prendre pour le baron rouge, le fameux as allemand de la Grande Guerre, quand ce n’est pas à jouer au hockey ou écrire « le » roman américain du siècle ?

Depuis 1950, Schulz a traité d’une manière merveilleusement décalée, chaque jour, dans la presse américaine, les soucis de l’enfance, et les étranges rapports entre chiens et humains. Reprises dans le monde entier, ces chroniques ont valu une célébrité internationale à ses personnages.

Voici rassemblées, et colorisées, les planches dominicales des aventures, quasi immobiles, de Snoopy de 1970 à 1979. D’autres volumes suivront. Qui résistera ?

Snoopy et le petit monde des Peanuts, de Schulz, cinq volumes parus, Delcourt, 120 p;, prix non communiqué.

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